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Trophée des champions : Paris à l'aise, Nantes au forceps

ParAFP

Publié 01/09/2017 à 23:14 GMT+2

TROPHEE DES CHAMPIONS - Nantes est venu à bout d'une équipe de Montpellier accrocheuse, vendredi en demi-finale, à Rouen et rencontrera le PSG en finale samedi, qui avait déroulé plus tôt contre Saint-Raphaël.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Les demi-finales du Trophée des champions ont offert des rencontres contrastées. La seconde aura été aussi intense que la première aura été déséquilibrée. Nantes, dauphin du PSG en championnat et vainqueur de la Coupe de France l'an dernier, et Montpellier, ont tenté de pratiquer un hand avec des transitions très rapides et des tirs déclenchés tôt, avec le déchet que cela suppose.
À ce petit jeu, c'est le HBC qui s'en est le mieux tiré, disposant de plus de variété entre les solution de près avec Senjamin Buric, de loin avec Olivier Nyokas et à l'aile avec un très bon David Balaguer, sans oublier un Cyril Dumoulin solide dans les cages. Nantes a progressivement fait monter l'écart à 5 points (13-8 à la 18e, 15-10 à la 21e), mais la vitesse des combinaison Montpeliéraines, avec un Valentin Porte très affûté et un Théophile Causse intenable sur son aile droite, a permis aux sudistes de revenir à un but (18-17) juste avant la pause, finalement atteinte sur la marque de 19 à 17.
L'écart a continué son yoyo en seconde période, mais toujours en faveur de Nantes, passant de +4 (22-18, 39e) à +1 (22-21, 44e), pour remonter à +5 (26-21, 47e), alors que les deux équipes se rendaient coups pour coups. C'est finalement un pénalty pour revenir à -2, tiré par Michael Gigou, mais détourner par Cyril Dumoulin, homme du match, à une minute de la fin qui scellera le score final (31-28).

Hansen et Narcisse au repos

Lors de la première demi-finale, le PSG n'avait pas eu à trop s'employer pour disposer de Saint-Raphaël (35-28), amoindri par l'absence de Xavier Barachet, blessé. L'absence de l'international français qui ne saurait expliquer à elle seule la différence entre les deux équipes. Elle tient bien davantage à l'incroyable armada que le club de la capitale a encore enrichi cet été avec sa nouvelle pépite norvégienne Sander Sagosen. Le demi-centre, qui porte le numéro 10 comme Neymar dans la section football, a fini meilleur buteur de la partie, avec 8 buts en 9 tirs. Paris a même pu se payer le luxe de reposer Mikkel Hansen ou Daniel Narcisse.
Paris a rapidement pris les devants au score (9-3, 13e) et même si les Varois se sont accrochés, revenant à trois longueurs (11-8, 20e), les arrêts de Thierry Omeyer toujours aussi redoutable - 8/19 tirs en première période - les ont maintenus à distance. La mi-temps a été atteinte sur le score de 17-11 et si les premières minutes de la deuxième période ont pu faire croire à un sursaut de Saint-Raphaël, qui a inscrit deux buts consécutifs pour revenir à 17-13 (33e), Paris a su reprendre ses distances et gérer sans trembler jusqu'au bout. La finale de samedi sera une revanche de celle de l'an passé au cours de laquelle Nantes avait baissé pavillon face à Paris sur le score de 35 à 26.
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