Les Kings sacrés

Los Angeles qui disputait sa deuxième finale depuis la création de la franchise en 1967, a remporté la série 4 victoires à 2, alors que le légendaire Wayne Gretzky, sous contrat avec les Kings de 1988 à 1996, n'avait pas réussi à remporter la Coupe Stanley sous ce maillot, perdant la première finale, en 1993, contre Montréal.

L'équipe entraînée par Darryl Sutter, nommé en cours de saison, est entrée dans l'histoire de la LNH à plus d'un titre. Elle est en effet la première équipe à avoir terminé 8e de sa Conférence et donc arraché la dernière place pour les play-offs à s'adjuger le titre suprême. Mieux, il ne lui a fallu que 14 matches de play-offs (4-1 contre Vancouver, 4-0 contre St Louis, 4-1 contre Phoenix), record dans l'histoire de la LNH, pour atteindre la finale. Mais Los Angeles a failli laisser une trace indélébile pour une autre raison, beaucoup moins glorieuse cette fois: victorieuse des trois premiers matches de la finale, elle a complètement relancé New Jersey en perdant les deux matches suivants.

Alors que les observateurs commençaient croire possible le sacre de New Jersey, emmené par son impressionnant gardien de but Martin Brodeur, Los Angeles a dissipé les doutes dès le premier tiers-temps du match N.6 sur sa glace. En quatre minutes, profitant d'une situation de supériorité numérique après la pénalité majeure de cinq minutes frappant Steve Bernier, ils ont marqué trois fois, dont le premier but par leur capitaine Dustin Brown, passeur décisif pour les deux suivants (3-0). Après un 2e tiers-temps plus équilibré (4-1), les Kings ont définitivement assuré leur victoire et leur sacre avec deux réalisations supplémentaires dans le dernier tiers. "Cela fait 45 ans que cette ville attend cela, je suis très fier d'être le premier King à brandir la Coupe Stanley", s'est félicité le capitaine Dustin Brown.