Rainey, Spencer, Lawson... : Le Top 7 des pilotes américains

Peut-être le moins impressionnant des pilotes US titrés, "The Kentucky Kid" a connu la gloire chez Honda. Son palmarès n'affiche que trois victoires majeures mais il a fait beaucoup pour la promotion de son sport. Venu du Superbike, il y est retourné en 2016.

Fils du triple champion du monde, il a marqué la discipline pendant deux années avec Suzuki. Le temps de remporter huit victoires avant de retomber de l'anonymat.

Certains diront qu'il a accédé à la gloire à travers le malheur de Wayne Rainey. Mais il est plus sûr de dire que son style généreux, spectaculaire aurait pu être beaucoup récompensé si sa Suzuki avait été aussi puissante que les Honda et autres Yamaha avec lesquelles il luttait. L'homme d'une marque, Suzuki, et d'un numéro, le 34, l'un des rares retirés par la FIM.

Pur produit du Superbike américain, le Californien a été l'homme d'une marque - Yamaha - avec laquelle il a ouvert la décennie 1990 avec trois titres. Un quatrième lui était promis lorsqu'un accident à Misano, en 1993, l'a laissa paralysé des jambes.

"Fast Freddy" a marqué l'histoire de la catégorie reine à plus d'un titre. En 1982, en Belgique, il devient à 20 ans et 196 jours le plus jeune vainqueur en élite, puis l'année suivante le champion du monde le plus précoce à 21 ans et 258 jours. Comment est-il entré dans l'histoire de la moto ? En doublant 250cc et 500cc en 1985, avec pour résultat les deux titres ! Un investissement total - impossible aujourd'hui - qui lui a coûté toute son énergie. Au point de renoncer au Mondial 1986 et de rater ses trois comebacks.

Venu du dirt track, le Californien est une icône outre-Atlantique pour être devenu le premier Américain titré lors de sa saison de rookie en 500c, en 1978. Avec Yamaha, la marque de sa vie de pilote, il a enchaîné deux autres titres. Toujours avec la marque au Diapason, il a été le patron qui a amené Eddie Lawson et Wayne Rainey à la consécration.

Plus titré des pilotes outre-Atlantique, le Texan était un homme de challenges : couronné trois fois avec Yamaha, il a ensuite choisi de rejoindre Honda pour devenir le premier à conserver son titre sur une machine d'une autre marque. Il est ensuite allé vers un défi encore plus en rejoignant Cagiva. Il n'a pas exactement atteint son objectif mais il est parvenu à faire gagner la moto, en Hongrie en 1992, année de sa retraite.