Lavillenie, haut-perché

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7. Renaud Lavillenie (Athlétisme) 44 points
8. Yoann Gourcuff (Football) 38 points
9. Grégory Baugé (Cyclisme) 37 points
10. Frédérick Bousquet(Natation) 29 points

7e - 44 points
Nom : Lavillenie
Prénom : Renaud
Date de naissance : 18 septembre 1986
Lieu de naissance : Barbezieux-Saint-Hilaire
Sport : Perche

Son éclosion fut aussi soudaine que singulière. En seulement quelques mois, Renaud Lavillenie est parvenu à se faire un nom dans le gotha de la perche mondiale. Alors que certains n'y parviennent pas durant toute une vie. La saison 2009 du Tricolore restera évidemment la plus belle de sa jeune carrière. A ce jour. Mais peut-on se satisfaire de cela quand on n'a que 23 ans ? Sûrement pas. La belle histoire débute le 8 mars, dans le Piémont. Avant cela, Lavillenie a tout de même égalé à deux reprises son record personnel (5,81m) en préparation. Pour sa première compétition internationale, le Charentais aborde les Championnats d'Europe indoor sans pression particulière. Avant lui, ce sont cinq premières médailles qui ont garni le bilan tricolore.

Grâce à un nouveau bond à 5,81m, le perchiste tricolore s'offre le titre continental. Durant son concours, le natif de Barbezieux-Saint-Hilaire frôle la correctionnelle en passant 5,71m au forceps (touchée par la poitrine du Français, la barre s'était envolée de quelques centimètres avant de retomber sur les taquets). La belle histoire continue à Aubière, petite bourgade près de Clermont-Ferrand. Lors des Championnats… d'Auvergne, Lavillenie met la barre encore plus haute et retombe de 5,96m. Dès son premier essai. Une semaine plus tard, à Leiria, lors des "Euro" par équipes, en franchissant 6,01m, il efface Jean Galfione des tablettes nationales et devient le deuxième perchiste tricolore à au moins 6 mètres. Mais le premier en plein air.

Favori des Mondiaux de Berlin, Lavillenie prend conscience, pour la première fois, qu'il est attendu. Aux côtés de Romain Mesnil, il part à la conquête de l'or planétaire. Sur le tartan du Stade Olympique, il doit "se contenter" du bronze, devancé par son compatriote et par l'Australien Steven Hooker, qui, blessé à l'adducteur de la jambe droite, a sauté à l'économie (1 saut en qualifications, 2 en finale dont un à 5,90m). "C'est énorme pour un premier Championnat du monde. J'étais venu chercher une médaille, le reste, c'est que du bonus", avouera Lavillenie. Le reste a le temps de venir.

8 mars : Aux Championnats d'Europe en salle, Renaud Lavillenie s'offre le titre continental, après avoir passé 5,81m, son record personnel de l'époque. A Turin, le Français devance le Russe Pavel Gerasimov (5,76m) et l'Allemand Alexander Staub (5,76m).

14 juin : A Aubière, le Charentais franchit 5,96m au premier essai. Une performance qui fait de lui, à ce moment-là de l'année, le deuxième performer français de l'histoire.

21 juin : Une semaine plus tard, en effaçant 6,01m, en plein air, Lavillenie établit la meilleure performance mondiale de la saison mais bat surtout de 3 centimètres le record national de Jean Galfione (5,98m). Il devient ainsi le deuxième perchiste tricolore à franchir la barre mythique des 6 mètres. Son compatriote avait montré la voie mais c'était en salle.

22 août : Avec un bond à 5,80m, il décroche la médaille de bronze aux Mondiaux de Berlin, derrière Steven Hooker (5,90m) et Romain Mesnil (5,85m).

5 décembre : A Aulnay-sous-Bois, pour sa rentrée, le Français saute à 5,82m. Il tente à trois reprises 6,02m. En vain.