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Descente de Kitzbühel : Victoire de Peter Fill, Johan Clarey au pied du podium (4e)

François-Xavier Rallet

Mis à jour 23/01/2016 à 19:22 GMT+1

Peter Fill a remporté la descente de Kitzbühel pour la première fois de sa carrière. L'Italien, parti avec le jour blanc, a devancé les Suisses Beat Feuz et Carlo Janka, à l'issue d'une course émaillée par les chutes spectaculaires des deux gros favoris, Aksel Lund Svindal et Hannes Reichelt. Johan Clarey a terminé au pied du podium, devant Adrien Théaux (8e) et David Poisson (9e).

Peter Fill - Kitzbühel 2016

Crédit: AFP

Après Kristian Ghedina en 1998 et Dominik Paris en 2013, Peter Fill est devenu le troisième Italien à s'adjuger la descente de Kitzbühel, samedi. Parti quelques minutes avant l'arrivée du jour blanc, le dossard 14 a devancé deux Suisses, Beat Feuz et Carlo Janka. La course a été marquée par de violentes sorties de pistes, notamment celles des deux grands favoris, Aksel Lund Svindal et Hannes Reichelt, piégés au même endroit. Le premier a été victime d'une rupture des ligaments croisés du genou droit.
A 33 ans, Fill a décroché sur la mythique Streif sa deuxième victoire en carrière, après celle obtenue à Lake Louise en 2008. C'était déjà en descente. Très régulier cet hiver, passé tout près du succès à Lake Louise (battu d'un centième par Svindal), auteur de six tops 10, dont 4 en descente, le skieur de Bressanone, 2e du Super-G de "Kitz'" en... 2006, a profité des conditions changeantes pour signer le meilleur chrono d'une descente qui a mis du temps à être lancée. En raison du vent stagnant sur la "Mausefalle", les organisateurs ont décidé de retarder à deux reprises le lancement de celle-ci et d'y abaisser son départ, juste avant le saut de cette fameuse "Souricière". Initialement prévue à 11h45, la descente a finalement débuté une heure plus tard.

Svindal et Reichelt dans les filets

Chaque année, la Streif a un statut à défendre. Celui de la descente la plus difficile de la Coupe du monde. Pas forcément la plus belle dans son tracé, mais celle qui terrasse les plus audacieux. Sur un run raccourci, ce sont finalement les changements météorologiques qui ont fracassé les ambitions des favoris. Il suffit de se pencher sur le résultat des membres du top 7 de la discipline pour s'apercevoir que le temps ne les a pas épargnés. A ce jeu-là, c'est Adrien Théaux qui s'en est sorti le mieux (8e à 1"40). Revanchard après une sortie précoce vendredi en Super-G, le Français a skié à merveille ce samedi. Le jour blanc a eu raison de lui. On aurait aimé - lui aussi sûrement… - le voir descendre la Streif dans des conditions identiques à celle de Fill.
Avant le sublime passage de Théaux, la course avait été émaillée par de violentes cabrioles. Après Georg Streitberger, Hannes Reichelt et Aksel Lund Svindal ont eux aussi fini violemment dans les filets. Au même endroit. Si les deux Autrichiens ont été évacué par hélicoptère, le colosse norvégien s'est relevé en guerrier et a regagné l'aire d'arrivée sur une moto-neige. Il avait encore le sourire à ce moment-là...
Dans le camp français, outre la frustration probable de Théaux, on retiendra les prestations de qualité de Johan Clarey et de David Poisson. Dossard 13, le premier nommé a terminé au pied du podium (4e à 0"80), le second dans le top 10 (9e à 1"44), malgré un dévers final très moyen et sur lequel il a laissé de précieux centièmes.
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