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La peur de Dorfmeister

Eurosport
ParEurosport

Publié 22/01/2006 à 12:00 GMT+1

Michaela Dormfeister a eu la frayeur de sa vie dimanche à St-Moritz. Lors de la descente du Super Combiné, l'Autrichienne a failli heurter à pleine vitesse un volontaire inconscient qui traversait la piste. Le drame a été évité de quelques centimètres...

Jan Tischhauser, directeur de la Coupe du monde féminine de ski alpin, a estimé que "la chance avait été monstrueuse " après que l'Autrichienne Michaela Dorfmeister eut failli percuter un volontaire dimanche lors de la descente du super-combiné de St Moritz. "Deux fois, on a eu la chance monstrueuse, deux fois les gens n'ont pas écouté la radio", a souligné le responsable, qui a annoncé une sanction à l'encontre du volontaire, sans en révéler la nature.
Samedi, deux entraîneurs italiens, traversant la piste, avaient obligé la Norvégienne Anne-Marie Müller, dernière concurrente à s'élancer dans l'épreuve de descente, à un freinage désespéré. Pour leur défense, Valerio Ghirardi et Richard Pramotton avaient expliqué qu'ils pensaient que la course était close. Leur "élève" Wendy Siorpaes, qui s'élançait pour la troisième fois, devait être l'ultime partante.
"Les genous qui tremblent"
Or, la jeune Italienne, finalement classée huitième, avait pris son dernier départ juste avant Müller. Les deux coaches avaient été punis d'une amende. "J'en ai encore les genoux qui tremblent ", a déclaré à l'arrivée Michaela Dorfmeister. Je l'ai vu au dernier moment alors que j'allais aborder une porte à gauche. J'étais à près de 100 km/h et j'ai eu le temps de crier Hé. J'ai entendu au même moment des gens crier", a expliqué la championne de Neusiedl, finalement cinquième.
"J'ai eu tellement peur que je n'ai pas freiné et que j'ai poursuivi, sans penser qu'il m'avait gêné", a ajouté Dorfmeister, 32 ans. Si elle avait stoppé, l'Autrichienne -lauréate vendredi et samedi des super-G et descente-, aurait été autorisée à prendre un second départ. Préposé à une porte, le volontaire doit notamment reboucher les trous avec un râteau entre deux passages. "Que voulez-vous que je vous dise? C'est un volontaire qui, pendant 10 ans, a fait son boulot correctement. Là, il n'a pas fait attention ", a remarqué Tischhauser.
Le directeur de la Coupe du monde dames a d'autre part refusé tout parallèle avec l'accident mortel de la Française Régine Cavagnoud. Le 29 octobre 2001, lors d'une séance d'entraînement conjointe avec l'équipe allemande sur le glacier autrichien de Pitzal (sud-ouest), la championne du monde de super-G, lancée à 80 km/h, avait percuté de plein fouet l'entraîneur allemand Markus Anwander, qui n'avait pas été prévenu du départ de la skieuse.Régine Cavagnoud était décédée deux jours plus tard et l'entraîneur avait été grièvement blessé.
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