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Lizeroux : "De la vitesse"

Eurosport
ParEurosport

Publié 01/11/2008 à 06:30 GMT+1

Sacré l'an dernier pour la première édition, Julien Lizeroux défend son titre de champion de France indoor de slalom à Amnéville, samedi matin. Le skieur de La Plagne avoue ne pas être encore au top de sa forme et compte se servir de ce week-end pour être

JULIEN LIZEROUX, samedi, dans quel état de forme vous trouvez-vous actuellement ?
J.L. : Ça va pour moi. Je suis en forme mais pas encore en "top" forme. J'ai eu un été très difficile (NDLR : Julien a eu la douleur de perdre son frère aîné Yoann ), mais je me suis remobilisé. Je ne me suis pas beaucoup entrainé physiquement et donc j'ai un bon décalage dans ma préparation. Je suis bien content de débuter la saison pour voir où je me situe et notamment en slalom. Je commence à me sentir de mieux en mieux sur les skis mais je manque encore pas mal de régularité et j'ai beaucoup de boulot à effectuer pour régler tout ça.
Samedi, vous disputez les Championnats de France indoor de slalom. Pouvez-vous nous en parler ?
J.L. : C'est une course particulière mais très bien placée dans la saison. Très honnêtement, je l'aborde comme un entraînement grandeur nature pour préparer le slalom de Levi dans deux semaines. Je trouve que le concept est très bon et de pouvoir se mesurer à tous les slalomeurs français avant la première Coupe du monde est une très bonne chose. D'autant plus que le niveau français est très bon.
Et concernant le relief de la piste ?
J.L. : Il est assez plat, il faut relancer sans cesse et créer de la vitesse ce qui va nous servir sur les portions planes de coupe du monde. La neige est arrosée, très dure comme on en a uniquement en Coupe du monde. La course se déroule sous forme de duel où on ne peut pas calculer. Il faut être tout le temps à 100%. On enchaîne 4 ou 5 manches dans la matinée. Physiquement, il faut être prêt et tenir la distance.
Dans quel état d'esprit êtes-vous, sachant que vous avez un titre à défendre ?
J.L. : je suis content de venir courir ici, même si le déplacement est plutôt long, pour une course, mais en même temps, on s'entraine six mois de l'année avec pour objectif de faire des courses... Je garde un bon souvenir de l'édition 2007 parce que j'avais gagné bien sur mais aussi parce que j'avais réussi à valider mes progrès en format course: tant techniquement que tactiquement. C'est vraiment une bonne préparation pour la suite de la saison.
Qu'avez-vous pensé de votre prestation lors du géant de Sölden ?
J.L. : C'était une première pour moi et j'arrivais un peu dans l'inconnu. C'était une course très difficile et exigeante: 3000m d'altitude, neige verglacée, profil très pentu et physiquement terrible. Je suis satisfait de la manière dont j'ai abordé la course mais l'objectif en Coupe du monde est de faire deux manches et je ne me suis pas qualifié pour la seconde. Mon haut de parcours était bon dans l'intensité et les intentions mais j'ai ensuite commis beaucoup trop de fautes dans le mur pour arriver avec suffisamment de vitesse sur le plat. J'étais déçu mais je ne garde que les choses positives. J'ai progressé en géant cet été et ca va me servir en slalom, j'en suis sûr...
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