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Chardy: "Satisfait"

Eurosport
ParEurosport

Publié 18/02/2009 à 19:50 GMT+1

Comme à l’Open d’Australie, le Serbe Novak Djokovic a été le bourreau de Jérémy Chardy au 1er tour de l’Open 13 (7-6 6-4). Contrairement à la première levée du Grand Chelem, le Français a cependant eu le sentiment que l’écart n’était pas aussi conséquent qu’auparavant.

Excepté en début de seconde manche, on a le sentiment que vous avez quasiment fait jeu égal avec Novak Djokovic...
J.C. : Oui, je crois que j'ai signé un match solide. J'ai réussi à faire un peu la même prestation que face à Jo-Wilfried Tsonga en finale du tournoi de Johannesburg. Je maitrise mes jeux de service, mais je pèche un peu en retours et laisse une nouvelle fois passé les quelque occasions que je me procure. Je fais effectivement un mauvais jeu au début de la seconde manche et contre ce genre de joueurs, le moindre faux pas, le moindre moment de déconcentration se paie cash. Ils savent immédiatement en profiter. Je suis malgré tout relativement satisfait. J'ai le sentiment que l'écart était moins conséquent qu'en Australie.
Quelles modifications tactiques avez-vous apportées à votre jeu par rapport à l'Open d'Australie ?
J.C. : A Melbourne, je pense que j'avais vraiment évolué un cran en-dessous. Aujourd'hui, je me suis efforcé de profiter de la moindre occasion, de la moindre balle courte pour prendre le jeu à mon compte, me montrer offensif. J'ai conscience que face à un joueur tel que lui, je ne peux pas me contenter de me lancer dans un long défi de fond de court. Au service, j'ai essayé de plus varier les effets, les longueurs pour le gêner autant que possible. A l'Open d'Australie, je lui avais donné trop de rythme.
A quel niveau pensez-vous que vous devez encore progresser ?
J.C. : Je me dois de faire des progrès en retour. Si j'étais capable de mieux relancer, de mettre mes adversaires sous pression dès le premier coup de raquette, il est évident que je pourrais jouer beaucoup plus relâché et me procurer nettement plus de balles de break. Je dois également travailler ma volée. Je n'ose pas encore assez monter parce que je n'ai pas encore assez confiance au filet. Quand j'y aurais acquis une plus grande assurance, je pourrais garder une plus grande marge d'erreur sur mes approches et commettre moins de fautes. Ce sont essentiellement les deux aspects de mon jeu que je dois encore faire évoluer. Jouer contre des joueurs de ce niveau est de toute façon toujours instructif. Cela met en évidence mes dernières lacunes. Il faut s'en servir pour continuer à progresser.
A Melbourne, vous aviez évoqué un gouffre physique entre vous et Djokovic...
J.C. : Oui mais là, en indoor, tout va beaucoup plus vite, l'intensité physique est moindre. Les points sont plus courts, s'enchaînent plus, c'est pour cette raison que la dimension physique a cette fois-ci nettement moins compté. Aujourd'hui, j'aurais pu sans problème continuer longtemps, très longtemps même... J'aurais bien aimé d'ailleurs !
L'avoir déjà joué à Melbourne vous a beaucoup aidé ?
J.C. : Oui, je le connaissais, je savais donc plus à quoi m'attendre. Je suis rentré sur le court avec nettement moins d'appréhension, moins de pression qu'à Melbourne et ai réussi à mettre mes schémas tactiques en place tranquillement, sans surjouer. Je n'ai forcé aucun de mes coups. Le fait d'affronter des joueurs de ce standing me montre que je n'ai pas besoin de surjouer, qu'en jouant tranquille, j'ai les moyens de les accrocher, de les faire douter.
Quel est la suite de votre programme ?
J.C. : Je pars dès demain en direction des Etats-Unis pour me remettre le plus rapidement possible du décalage horaire avant le tournoi de Delray Beach. Je vais ensuite m'accorder une semaine et demie d'entrainement avant d'enchaîner Indian Wells, Miami et Houston. Comme je serai déjà aux Etats-Unis, je vais y disputer le premier tournoi sur terre avant de revenir en Europe.
Vous pourriez y apporter quelques modifications en cas d'appel de Guy Forget pour le premier tour de Coupe Davis (en République tchèque les 6-8 mars) ?
J.C. : Pour l'instant, c'est mon programme mais il est évident que je serai prêt à le changer si je reçois un coup de fil.
Le fait d'évoluer ici, en France, vous fait-il déjà penser à Roland-Garros ?
J.C. : Les tournois du Grand Chelem sont toujours dans un coin de notre tête. Ce sont nos principaux objectifs, c'est pourquoi on se prépare en conséquence. Je vais tout faire pour arriver en forme pour Roland-Garros sans pour autant faire une croix sur les tournois précédents. A mon niveau, je ne peux me contenter de faire une préparation spécifique pour une épreuve, contrairement aux meilleurs. Je me dois de bien jouer avant afin de pouvoir débarquer à Paris en pleine confiance en espérant y faire un aussi bon parcours que l'année dernière.
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