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Federer, un maître à Paris

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 13/11/2011 à 18:17 GMT+1

Roger Federer a mis au pas Jo-Wilfried Tsonga pour remporter son premier titre à Paris-Bercy (6-1, 7-6). Le Suisse décroche son premier Masters 1000 de la saison, son 18e en carrière. Le N.4 mondial rejoint Andre Agassi au rang des joueurs s'étant imposés à Roland-Garros et ici-même.

TENNIS ATP 2011 Federer Bercy

Crédit: AFP

Roger Federer a finalisé sa réconciliation avec Bercy. Lui qui n'avait jamais atteint la finale au POPB repart cette fois avec le titre en poche, le 69e de sa carrière. Le deuxième en deux semaines, après Bâle, surtout. Après une disette de dix mois, le Suisse retrouve la grande forme en cette fin de saison et fera office de favori pour le Masters. Dimanche, le dernier combat de sa semaine parisienne n'a pas été plus éprouvant que les précédents. Pourtant moins brillant que la veille face à Berdych, Federer a fait juste ce qu'il fallait (6-1, 7-6) face à un Jo-Wilfried Tsonga beaucoup trop erratique pour espérer contrarier l'ancien numéro un mondial. Ce n'était pas du très grand Federer, mais c'était un tout petit Tsonga.
Le Français le savait. Pour avoir une chance de s'imposer, il devait agresser son adversaire du fond du court. Il l'a fait trop peu, et surtout très mal. Tsonga a multiplié les fautes directes d'un bout à l'autre de la finale (27 au total), notamment sur les points importants. Les trois heures de combat la veille face à John Isner ont peut-être pesé. Et comme souvent quand il manque de cette explosivité qui donne toute sa dimension à son jeu, ses lacunes sont apparues au grand jour, notamment en retour et en revers. Il a aussi trainé pour rentrer dans le match, ce qui lui arrive souvent ces derniers temps. Face à Federer, ça ne pardonne pas.
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TSONGA FEDERER BERCY 2011

Crédit: AFP

Federer égale Agassi
Après un premier set vite bouclé (6-1 en une petite demi-heure), il y a pourtant enfin eu une véritable opposition lors du deuxième set, où Tsonga est monté en régime en première balle, à l'inverse de Federer. Nettement moins impérial dans ce domaine que contre Berdych, le Bâlois a souvent été accroché sur sa mise en jeu, y compris lors du premier set, pourtant à sens unique au tableau d'affichage. Mais le Français s'est montré incapable de concrétiser quand il a eu des opportunités. Il peut regretter ce coup droit sorti de peu à 4-3 en sa faveur dans la deuxième manche. Un point qui lui aurait offert le break et la possibilité de servir pour égaliser à une manche partout. Mais Tsonga n'a pas pu, n'a pas su enfoncer le clou. Un peu la même histoire que face à Isner, en somme. Contre l'Américain, JWT s'en était tiré en dominant les deux tie-breaks. Mais lors du jeu décisif du second set, il a laissé Federer s'envoler irrémédiablement (7-3).
Roger Federer avait attendu longtemps pour s'imposer enfin à Roland-Garros. Il a dû patienter davantage encore pour gagner à Bercy. Evidemment, sur l'échelle des valeurs tennistiques, ce sacre-là ne vaut pas celui de la porte d'Auteuil. Mais Federer a quand même réglé un vieux compte qui mettait trop longtemps à se solder. "Ça fait longtemps que j'attendais ça, a-t-il confié en s'adressant au public après sa victoire. Je savais que c'était faisable, je suis content d'avoir passé ce cap." Au passage, il égale un certain Andre Agassi, seul joueur à avoir cumulé Roland et Bercy à son palmarès. Le trentenaire se porte bien. Et, bonne nouvelle, il a donné rendez-vous l'année prochaine.
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