Suspension réduite à un an pour Viktor Troicki, privé de finale de Coupe Davis

Deuxième coup sur la tête pour Viktor Troicki. Le Serbe a vu sa suspension réduite de dix-huit à douze mois, ce mardi après-midi, pour avoir refusé de donner un échantillon sanguin. Le Serbe, qui pourra rejouer à partir du 24 juillet prochain, était malgré tout abattu après cette décision : "J'espérais que la période la plus difficile de ma carrière et de ma vie serait finie. Or, cette décision met fin à mes rêves d'être un joueur de haut niveau, d'atteindre une finale de l'ATP et de lutter contre les meilleurs au monde."

"Le TAS a jugé que le joueur avait bien commis une infraction de dopage mais que sa faute n'était pas significative et a décidé de réduire la suspension imposée par le tribunal indépendant de la Fédération internationale de tennis de 18 mois à un an", précise la juridiction sportive dans un communiqué. Le joueur, ancien 12e au classement ATP, avait été sanctionné pour ne pas avoir fourni un prélèvement sanguin, à la suite d'un prélèvement urinaire lors d'un contrôle antidopage au tournoi Masters 1000 de Monte-Carlo le 15 avril. Le joueur avait choisi de saisir le TAS, estimant qu'il n'avait ni intentionnellement ou par négligence refusé ou manqué de fournir un échantillon sanguin, alors que l'agent chargé d'effectuer le contrôle antidopage avait donné une version différente de l'incident.

"Les arbitres du TAS ont estimé que l'agent aurait dû avertir le joueur en termes plus clairs des risques encourus suite à son refus de se soumettre à un prélèvement sanguin, mais que malgré le malentendu entre le joueur et l'agent, il n'y a rien suggérant que Victor Toicki ait tenté d'éviter la détection d'une substance dopante dans son organisme", explique le communiqué. Le Serbe sera ainsi suspendu jusqu'au 14 juillet 2014 inclus. Il ne pourra pas aider la Serbie de Novak Djokovic à tenter d'enlever son deuxième Saladier d'argent face à la République tchèque, tenante du titre, du 15 au 17 novembre.