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Jo-Wilfried Tsonga voulait se rattraper : il va pouvoir se lâcher dimanche

Sébastien Petit

Mis à jour 17/07/2016 à 11:43 GMT+2

COUPE DAVIS 2016 - Battu lors du premier match du quart de finale, Jo-Wilfried Tsonga va avoir l'occasion de se rattraper dimanche lors de la 4e rencontre. Face à Jiri Vesely, voire Radek Stepanek, le Manceau n'attend qu'une chose : jouer ce match pour envoyer les Bleus en demi-finale.

Jo-Wilfried Tsonga - Coupe Davis 2016

Crédit: Panoramic

A le voir prendre Lucas Pouille dans ses bras après la victoire du Nordiste, Jo-Wilfried Tsonga était profondément soulagé. Vendredi a été un jour compliqué à vivre pour les Français. Mais surtout pour le Manceau. Lui, le leader de l'équipe emmenée par Yannick Noah a failli lors de la première rencontre du quart de finale de Coupe Davis. Il a pourtant eu deux balles de match face à Lukas Rosol lors du premier jour, mais en vain, il n'est pas parvenu à marquer ce dernier point qui aurait pu le libérer. Et lui faire penser à autre chose.
Vendredi matin, c'est avec effroi qu'il s'est réveillé en apprenant la terrible nouvelle venue de Nice et de cette triste soirée du 14-juillet, comme le reste de l'équipe. Le chiffre vertigineux des dommages humains et les images choc qui ont pu circuler ont perturbé tout le monde, Tsonga en premier alors qu'il devait se lancer dans une bataille beaucoup plus pacifique. "Ce n’était pas facile vendredi. Nous avons appris le matin que des événements dramatiques s’étaient produits dans la nuit en France. Nous étions tous affectés bien sûr, mais nous avons fait le job, même si ce n’est pas facile de jouer dans ces conditions."
Yannick nous a dit qu’il fallait tout donner pour l’équipe
En bon leader qui se respecte (23 succès en 31 matches), Tsonga a rarement été mis dans cette position. Perdre dès le premier jour de compétition, cela ne lui est jamais arrivé lors des cinq premières années de compétition entre 2008 et 2013. Il a connu sa première contrariété face à l'Allemagne en 2014 en s'inclinant 8-6 au cinquième set devant Peter Gjowczyk, beaucoup moins bien classé que lui, lors de la 2e rencontre d'un quart de finale joué à Nancy. La différence est qu'il s'était mis la pression après la défaite de Julien Benneteau juste avant lui. Ce vendredi, il retrouvait le même Rosol qu'il avait nettement dominé deux ans plus tôt en demi-finale de Coupe Davis jouée à Roland-Garros (6-2, 6-2, 6-3). Mais ce vendredi, il n'avait pas vraiment la tête au tennis.
"Yannick nous a dit qu’il fallait tout donner pour l’équipe. C’est ce que j’ai essayé de faire. Malheureusement, je ne suis pas parvenu à donner ce premier point à l'équipe mais la rencontre n’est pas finie." Lui qui espérait avoir "la chance de revenir sur le court pour faire pencher la balance en faveur de l’équipe de France" sera exaucé. Lucas Pouille s'est révélé en sauveur des Bleus au moment où les Tricolores étaient les plus vulnérables. Réussir son match inaugural dans de telles conditions n'est pas donné à tout le monde. Gaël Monfils et Gilles Simon, qui ont perdu leur toute première rencontre en 2009, en savent quelque chose.
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Herbert, Pouille, Tsonga, Noah, Simon et Mahut avant France - République tchèque en Coupe Davis.

Crédit: Panoramic

Vesely ou... Stepanek face à Tsonga

De plus, Tsonga reviendra sur le court dans une position idéale : à un match de la victoire. Et ce grâce au succès en double de Mahut et Herbert qui ont su se faire violence pour ne pas sombrer face à Lukas Rosol et Radek Stepanek, moteur de l'équipe tchèque à Trinec. Les deux petits nouveaux de l'équipe (Pouille et Herbert) ont clairement tiré les marrons du feu pour placer leur leader dans une situation parfaite. Et d'après les bruits de couloir, ce serait le vétéran de 37 ans, double vainqueur de la Coupe Davis avec son compère Tomas Berdych absent ce week-end, qui ferait face à Tsonga à la place de Jiri Vesely.
"Je ne suis pas dans une position où mon corps me permettrait de disputer deux matches à cinq sets d'affilée en 24 heures", a toutefois placé Stepanek. "Jiri n'aura rien à perdre contre Tsonga, il sera prêt à 100%. Il est jeune et il a besoin d'expérience", a affirmé Jaroslav Navratil dans un semblant de confirmation. Mais les Tchèques ne sont plus à un coup de poker près. Samedi déjà, c'est Adam Pavlasek qui était pressenti en double avec Stepanek avant que Rosol ne le remplace. Que ce soit l'un ou l'autre, c'est le cadet des soucis de Tsonga qui n'attend qu'une chose : jouer ce quatrième match pour envoyer les Bleus en demi-finale. Et penser à autre chose.
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Jo-Wilfried Tsonga avec Yannick Noah - Coupe Davis 2016

Crédit: Panoramic

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