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"Même si je ne gagne rien"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 18/03/2012 à 10:52 GMT+1

Rafael Nadal ne jouera pas la finale à Indian Wells, dimanche. Et alors ? L'Espagnol, battu samedi en demie par Roger Federer (6-3, 6-4), n'en fait pas une affaire. Le numéro 2 mondial se sent bien. Et cela lui suffit amplement "à ce stade de sa carrière". Etonnant.

2012 Masters 1000 Indian Wells Rafa Nadal Rogers Federer

Crédit: AFP

"L'année dernière, j'ai fait de super résultats à mon avis mais mes sensations, elles, n'étaient pas super. A plusieurs reprises, j'en ai eu un peu marre de la compétition." Rafael Nadal a fendu l'armure, samedi après sa défaite à Indian Wells. L'Espagnol, qui effectuait son retour après sa finale perdue à l'Open d'Australie, a fait contre mauvaise fortune bon coeur. La machine de Manacor se sent bien physiquement. Là est l'essentiel après une année frustrante, mentalement notamment, puisque passée dans l’ombre d’un Novak Djokovic implacable. "Je considère que si je continue à jouer comme je le fais en ce moment, je vais vivre une bonne année, même si je ne gagne rien d'important, a-t-il ajouté. A ce point de ma carrière, le plus important pour moi ce sont les sensations, même si bien sûr les titres restent importants".
"Aujourd'hui, je me sens bien sur le circuit et c'est le plus important, c'est comme ça que j'aurai du succès cette année", a assuré le Majorquin, qui n'a plus gagné un tournoi depuis Roland-Garros, soit dix mois de disette, bien souvent barré par Djokovic. En Californie, le Serbe ne s'est pas retrouvé sur la route de l'Espagnol. Mais Nadal a tout de même plié en demie, face à un très bon Federer (6-3, 6-4). Pas de quoi lui miner le moral encore une fois. "J'ai fait de bons matches à Indian Wells, contre Marcel Granollers, Leonardo Mayer, ou Alexandr Dolgopolov, j'ai gagné facilement en deux sets, sans problème. J'ai juste mal joué vendredi (ndlr : contre David Nalbandian). C'est bien après une pause de presque un mois et demi".
Samedi soir, il n'y avait pas grand chose à faire face à Roger Federer et... le vent. Mais l'ancien numéro 1 mondial n'a pas souhaité se cacher derrière les conditions de jeu après sa dixième défaite en vingt-huit rencontres face au Suisse. Avec honnêteté, il a préféré reconnaitre la supériorité du Suisse sur cette rencontre. "Les conditions étaient difficiles mais le vent n'est pas une excuse. La vraie excuse, c'est que Roger a mieux joué que moi", a-t-il lancé en conférence de presse. Sans doute pressé d’en découdre à nouveau. Si les sensations sont là…
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