Opinion
TennisLe RAFA-SLAM est-il possible ?
Publié 24/04/2015 à 10:01 GMT+2
Une semaine avant le début de l'Open d'Australie, Rafael Nadal n'a pas fait forte impression à Doha, où il a été victime d'un virus en début de tournoi, et où Roger Federer lui a volé la vedette.
Le RAFA-SLAM est-il possible ?
Crédit: Eurosport
Peut-il réussir à devenir le premier joueur de l'histoire à gagner les quatre tournois du Grand Chelem consécutivement sur trois surfaces différentes ? Personne, pas même le grand Rod Laver (dernier joueur qui a réussi le Grand Chelem en 1969)...
. Réflexions de quelques internautes :
. Réflexions de quelques internautes :
- "Je pense que Nadal est le favori de ce tournoi étant donné ce qu'il a accompli à l'US Open en survolant totalement le tournoi (1 seul set perdu) alors qu'il avait pourtant vécu une tournée américaine mitigée sans le moindre titre sur dur. Mais voilà, en Grand Chelem, il répond présent. Sa défaite à Doha n'est pas très inquiétante, on peut faire un parallèle avec Federer qui avait perdu sèchement en demi-finale l'année dernière contre ce même Davydenko mais a remporté une semaine plus tard l'Open d'Australie. Contrairement aux années précédentes, Rafa gère ses efforts, il n'est pas prêt gaspiller son énergie dans un petit tournoi 250 et arriver diminué en Grand Chelem. C'est cette gestion de l'effort qui fait qu'il est redevenu n°1 mondial en rafflant 3 Grands Chelems sur 4 en 2010." fan2tv
- "Un "Grand Chelem" c'est sur une même année......... le "Grand Chelem sur 2 ans", ben c'est sur 2 ans !! Cela n'a rien a voir en terme de gestion du temps et de l'entrainement. 1 mois et demi de vacances, ça change la donne grandement !! Sinon, y'a bcp de paramètres qui rentrent en compte comme le tableau, la forme des adversaires, sa forme actuelle et les conditions météos. Mais c'est tout a fait possible !! Il a déjà gagné ce titre, donc il peut le refaire !! Mais s'il l'a gagné qu'à une seule reprise, c'est qu'il y a bien une raison !! Donc ça sera dans tous les cas compliqué pour lui !!" yevons
- "Le Rafa-Slam est tout à fait possible... avec ce joueur, faut s'attendre à tout, avec un mental comme le sien et sa détermination, il peut le faire, rien que de voir la manière dont il a joué à Doha, malade de surcroît, ça laisse pensif sur sa volonté de se dépasser." Lilo_tennis
- "Le tableau de Nadal est justement extrêmement facile : en principe, pas d'emmerdes jusqu'aux demies. C'est à croire qu'il est destiné à arriver en finale quoi! Alors que justement le tableau de Federer est beaucoup plus dur et il faudra qu'il s'accroche sérieusement pour ne pas se faire surprendre. Mais je pense que si Federer est en finale, il sera le favori. En finale de l'edition 2009, Nadal avait joue le meilleur match de sa vie sur dur et Federer lui avait quasiment offert le 5e set. Je crois que si Federer continue comme il est lancé, qu'il reste en excellente forme comme il est depuis le masters, Nadal ne l'arrêtera pas. Moi je dis que Federer est clairement LE mec pour ce tournoi-là. Je n'aimerais pas de toutes facons que qui que se soit fasse le Grand Chelem, même sur deux années. Pour moi, ca devrait rester le graal inaccessible, le truc que personne n'aura jamais. Laver l'a fait mais c'était pas les mêmes surfaces et le tennis était peuple d'amateurs à cette époque-là." Pmacca
- "Que tout le monde se souvienne. Nadal a remporté l'US Open, dont la surface est beaucoup plus rapide qu'en Australie. A mon avis, ce sera un jeu d'enfant pour lui d'arriver en finale, à condition qu'il soit guéri. Il faut se rappeler aussi que l'année dernière, il avait dû abandonner, mais Murray avait dominé la rencontre. Mais maintenant, Nadal est beaucoup plus fort que l'an passé." Wise1977
. Quelques réflexions journalistiques :
Sébastien Petit (eurosport.fr) : "Le poids de l'Histoire le rattrapera-t-il ? Pour l'instant, d'un revers de la main (droite), Nadal repousse cette pression, plus journalistique qu'autre chose vous dira-t-il. Mais celle-ci pourrait peut-être lui jouer des tours. Au fur et à mesure que la quinzaine va avancer, elle sera d'autant plus pesante que sur ce tournoi particulièrement, ses concurrents seront plus à même de le déstabiliser. Comme sur toute surface rapide, Nadal sera dépendant de la prestation de ses adversaires, encore plus à même de briller dans ce tournoi de début de saison où les surprises ont été et seront encore nombreuses.
Si la partie de tableau dans laquelle Nadal est tombé n'est pas la plus difficile (comparée à celle de Berdych, Davydenko et Verdasco par exemple), Rafael aura quelques sérieux outsiders sur son chemin. Je pense à Marin Cilic, demi-finaliste à Melbourne l'an passé, qu'il peut croiser en huitième de finale. Je pense à Mikhail Youzhny ou David Nalbandian pour les quarts de finale. Je pense surtout à une demi-finale potentielle face à Robin Söderling, vainqueur à Brisbane, qui lui avait barré la route d'un 5e titre de suite à Roland-Garros. Comme en 2009, Nadal devra jouer le meilleur tennis de sa carrière pour s'imposer en Australie."
Alvaro Ferreres (eurosport.es) : "En 2011, Rafael Nadal est favori pour refaire le doublé Roland-Garros-Wimbledon. Concernant l'Open d'Australie et l'US Open, mon vote va plutôt à Roger Federer. La victoire est possible à Melbourne, bien sûr, mais il est seulement co-favori du tournoi aux côtés de quelques joueurs dont Novak Djokovic et Andy Murray. La clé pour l'Espagnol est de rester en bonne santé tout au long du tournoi, pour mettre toutes ses forces dans la bataille dans un tournoi où il est plus vulnérable. Des joueurs comme Robin Söderling, Nikolay Davydenko, Fernando Verdasco et David Nalbandian ou Jo-Wilfried Tsonga sont dangereux pour lui dans les premiers tours. Il a besoin d'un bon tableau au début comme en 2009.
Nadal possède une détermination aussi impressionnante que son ambition. Être le premier à gagner quatre titres du Grand Chelem sur trois surfaces différentes est quelque chose qu'il a forcément en tête. Ce qui s'est passé à Doha donne une idée de la situation actuelle : "Federer est dans une forme éblouissante, et Nadal doit jouer son meilleur tennis pour s'imposer. Comme je l'ai dit : si je devais mettre de l'argent sur la table, je miserais sur Federer. Heureusement, je ne suis pas bon en pronostics."
Laurent Vergne (eurosport.fr) : "Possible, sans aucun doute. Tout est possible avec Nadal et plus encore que Federer (pour le Suisse, c'est trop tard), il a les capacités de réussir le Grand Chelem. Si quelqu'un doit succéder à Laver, ce sera lui et personne d'autre. Sur un an ou deux, peu importe. Va-t-il le faire? C'est une autre question. Avant le tirage au sort, j'aurais eu tendance à incliner la balance du côté négatif, car l'Open d'Australie est, avec l'US Open, le tournoi majeur où il connait le plus de difficultés. Il n’a d’ailleurs atteint la finale qu’une seule fois en six participations. Mais son tableau rappelle un peu celui de l'US Open. Comme à Flushing, le Majorquin a été épargné par le sort. Il bénéficie du quart de tableau le moins compliqué. Je le vois arriver en demi-finales sans trop transpirer. Une fois dans le dernier carré, il sera très difficile à battre. Tout peut arriver dans un Grand Chelem, mais Nadal tient une chance historique qui ne se représentera peut-être pas de sitôt, ni pour lui ni pour le tennis masculin."
Julien Carrasco (eurosport.fr) : "Roger Federer nous avait habitué à l'exceptionnel, Rafael Nadal a banalisé, dans le bon sens du terme, l'exploit historique. Le "Rafa-Slam", expression qui rappelle le "Serena-Slam" réalisé au début de la décennie n'est pas un rêve inaccessible, c'est un objectif tout à fait réalisable. Cela dit, et même si le tableau semble s'ouvrir à lui, l'Open d'Australie est un tournoi particulièrement difficile pour lui. Sur cette surface qui favorise à la fois la puissance de certains joueurs et ceux qui favorisent le rythme, il a souvent souffert. La question de la préparation est certainement en cause. Nadal est rarement arrivé fin prêt au mois de janvier.
Cette fois-ci, sachant justement l'impact symbolique d'un tel Grand Chelem "décalé", il s'est ajusté. Il a joué des matches exhibitions à l'autre bout du monde et à Abu Dhabi, il a joué à Doha... Malheureusement pour lui, cela a été court-circuité par un virus. Je pense qu'il va énormément souffrir en demi-finale s'il joue contre Robin Söderling. Le Suédois est un des rares joueurs en forme dont les ambitions (gagner un premier titre du Grand Chelem) sont aussi motivantes que celles de Nadal."
Sean Fay (eurosport.com) : "Rafael Nadal doit être le favori pour gagner l'Open d'Australie et ainsi compléter ses titres en Grand Chelem. Il peut y avoir une tendance à suranalyser les faits sportifs, mais simplement, Nadal est le plus grand joueur du monde et s'il joue au top de ses capacités, ce titre sera le sien. Son problème de maladie contractée à Doha est bien sûr un sujet de préoccupation, mais même s'il est toujours porteur de ce mal pendant le tournoi, il est peu probable qu'il ait à faire face à un gros challenge lors de la première semaine. Il sera largement rétabli pour revenir aux affaires vers la fin du tournoi.
Les gens pourront dire que ce n'est pas un vrai "Grand Chelem" s'il gagne parce qu'il n'aura pas gagné les quatre titres majeurs la même année... Mais comme Tiger Woods disait quand il remportait quatre titres majeurs au cours de deux ans : "Je peux mettre les quatre trophées sur la table de ma cuisine. C'est assez bon pour moi."
Ilya Minsky (eurosport.ru) :"Je pense que c'est plus que possible. Même s'il a été malade à Doha, il aura assez de temps pour récupérer. Benito Perez-Barbadilloa, l'agent de Rafael Nadal a dit que "Rafa" se sentait déjà mieux et qu'il lui tardait de reprendre l'entraînement, jeudi à Melbourne. Il est probable qu'il ne rencontre aucun adversaire dangereux dans les premiers tours, cela lui permettra de ne pas fournir trop d'efforts en vue de la suite. Ensuite, évidemment il retrouvera son meilleur niveau. Cependant, si le tableau est moins facile, avec des joueurs comme Ivo Karlovic dans les premiers tours, ou Nikolay Davydenko au 4e tour, il pourrait souffrir. Cela dit, je vois toujours Nadal comme le favori N.1 pourle tournoi."
Mandy Mge (eurosportbj.com) : "Je pense que Rafael Nadal est bel et bien le favori pour remporter l'Open d'Australie. Il s'est entraîné normalement cette semaine en Australie. Sa grippe n'affectera pas son jeu. Sa quinzaine débutera véritbalement en seconde semaine. S'il ne devrait pas souffrir d'une défaite inattendue dans les premiers tours, son véritable rival reste Roger Federer. D'autres comme Andy Murray, Novak Djokovic et Robin Söderling ont la possibilité de faire mal sur courts durs. Mais le Rafa-slam est possible.
Sébastien Petit (eurosport.fr) : "Le poids de l'Histoire le rattrapera-t-il ? Pour l'instant, d'un revers de la main (droite), Nadal repousse cette pression, plus journalistique qu'autre chose vous dira-t-il. Mais celle-ci pourrait peut-être lui jouer des tours. Au fur et à mesure que la quinzaine va avancer, elle sera d'autant plus pesante que sur ce tournoi particulièrement, ses concurrents seront plus à même de le déstabiliser. Comme sur toute surface rapide, Nadal sera dépendant de la prestation de ses adversaires, encore plus à même de briller dans ce tournoi de début de saison où les surprises ont été et seront encore nombreuses.
Si la partie de tableau dans laquelle Nadal est tombé n'est pas la plus difficile (comparée à celle de Berdych, Davydenko et Verdasco par exemple), Rafael aura quelques sérieux outsiders sur son chemin. Je pense à Marin Cilic, demi-finaliste à Melbourne l'an passé, qu'il peut croiser en huitième de finale. Je pense à Mikhail Youzhny ou David Nalbandian pour les quarts de finale. Je pense surtout à une demi-finale potentielle face à Robin Söderling, vainqueur à Brisbane, qui lui avait barré la route d'un 5e titre de suite à Roland-Garros. Comme en 2009, Nadal devra jouer le meilleur tennis de sa carrière pour s'imposer en Australie."
Alvaro Ferreres (eurosport.es) : "En 2011, Rafael Nadal est favori pour refaire le doublé Roland-Garros-Wimbledon. Concernant l'Open d'Australie et l'US Open, mon vote va plutôt à Roger Federer. La victoire est possible à Melbourne, bien sûr, mais il est seulement co-favori du tournoi aux côtés de quelques joueurs dont Novak Djokovic et Andy Murray. La clé pour l'Espagnol est de rester en bonne santé tout au long du tournoi, pour mettre toutes ses forces dans la bataille dans un tournoi où il est plus vulnérable. Des joueurs comme Robin Söderling, Nikolay Davydenko, Fernando Verdasco et David Nalbandian ou Jo-Wilfried Tsonga sont dangereux pour lui dans les premiers tours. Il a besoin d'un bon tableau au début comme en 2009.
Nadal possède une détermination aussi impressionnante que son ambition. Être le premier à gagner quatre titres du Grand Chelem sur trois surfaces différentes est quelque chose qu'il a forcément en tête. Ce qui s'est passé à Doha donne une idée de la situation actuelle : "Federer est dans une forme éblouissante, et Nadal doit jouer son meilleur tennis pour s'imposer. Comme je l'ai dit : si je devais mettre de l'argent sur la table, je miserais sur Federer. Heureusement, je ne suis pas bon en pronostics."
Laurent Vergne (eurosport.fr) : "Possible, sans aucun doute. Tout est possible avec Nadal et plus encore que Federer (pour le Suisse, c'est trop tard), il a les capacités de réussir le Grand Chelem. Si quelqu'un doit succéder à Laver, ce sera lui et personne d'autre. Sur un an ou deux, peu importe. Va-t-il le faire? C'est une autre question. Avant le tirage au sort, j'aurais eu tendance à incliner la balance du côté négatif, car l'Open d'Australie est, avec l'US Open, le tournoi majeur où il connait le plus de difficultés. Il n’a d’ailleurs atteint la finale qu’une seule fois en six participations. Mais son tableau rappelle un peu celui de l'US Open. Comme à Flushing, le Majorquin a été épargné par le sort. Il bénéficie du quart de tableau le moins compliqué. Je le vois arriver en demi-finales sans trop transpirer. Une fois dans le dernier carré, il sera très difficile à battre. Tout peut arriver dans un Grand Chelem, mais Nadal tient une chance historique qui ne se représentera peut-être pas de sitôt, ni pour lui ni pour le tennis masculin."
Julien Carrasco (eurosport.fr) : "Roger Federer nous avait habitué à l'exceptionnel, Rafael Nadal a banalisé, dans le bon sens du terme, l'exploit historique. Le "Rafa-Slam", expression qui rappelle le "Serena-Slam" réalisé au début de la décennie n'est pas un rêve inaccessible, c'est un objectif tout à fait réalisable. Cela dit, et même si le tableau semble s'ouvrir à lui, l'Open d'Australie est un tournoi particulièrement difficile pour lui. Sur cette surface qui favorise à la fois la puissance de certains joueurs et ceux qui favorisent le rythme, il a souvent souffert. La question de la préparation est certainement en cause. Nadal est rarement arrivé fin prêt au mois de janvier.
Cette fois-ci, sachant justement l'impact symbolique d'un tel Grand Chelem "décalé", il s'est ajusté. Il a joué des matches exhibitions à l'autre bout du monde et à Abu Dhabi, il a joué à Doha... Malheureusement pour lui, cela a été court-circuité par un virus. Je pense qu'il va énormément souffrir en demi-finale s'il joue contre Robin Söderling. Le Suédois est un des rares joueurs en forme dont les ambitions (gagner un premier titre du Grand Chelem) sont aussi motivantes que celles de Nadal."
Sean Fay (eurosport.com) : "Rafael Nadal doit être le favori pour gagner l'Open d'Australie et ainsi compléter ses titres en Grand Chelem. Il peut y avoir une tendance à suranalyser les faits sportifs, mais simplement, Nadal est le plus grand joueur du monde et s'il joue au top de ses capacités, ce titre sera le sien. Son problème de maladie contractée à Doha est bien sûr un sujet de préoccupation, mais même s'il est toujours porteur de ce mal pendant le tournoi, il est peu probable qu'il ait à faire face à un gros challenge lors de la première semaine. Il sera largement rétabli pour revenir aux affaires vers la fin du tournoi.
Les gens pourront dire que ce n'est pas un vrai "Grand Chelem" s'il gagne parce qu'il n'aura pas gagné les quatre titres majeurs la même année... Mais comme Tiger Woods disait quand il remportait quatre titres majeurs au cours de deux ans : "Je peux mettre les quatre trophées sur la table de ma cuisine. C'est assez bon pour moi."
Ilya Minsky (eurosport.ru) :"Je pense que c'est plus que possible. Même s'il a été malade à Doha, il aura assez de temps pour récupérer. Benito Perez-Barbadilloa, l'agent de Rafael Nadal a dit que "Rafa" se sentait déjà mieux et qu'il lui tardait de reprendre l'entraînement, jeudi à Melbourne. Il est probable qu'il ne rencontre aucun adversaire dangereux dans les premiers tours, cela lui permettra de ne pas fournir trop d'efforts en vue de la suite. Ensuite, évidemment il retrouvera son meilleur niveau. Cependant, si le tableau est moins facile, avec des joueurs comme Ivo Karlovic dans les premiers tours, ou Nikolay Davydenko au 4e tour, il pourrait souffrir. Cela dit, je vois toujours Nadal comme le favori N.1 pourle tournoi."
Mandy Mge (eurosportbj.com) : "Je pense que Rafael Nadal est bel et bien le favori pour remporter l'Open d'Australie. Il s'est entraîné normalement cette semaine en Australie. Sa grippe n'affectera pas son jeu. Sa quinzaine débutera véritbalement en seconde semaine. S'il ne devrait pas souffrir d'une défaite inattendue dans les premiers tours, son véritable rival reste Roger Federer. D'autres comme Andy Murray, Novak Djokovic et Robin Söderling ont la possibilité de faire mal sur courts durs. Mais le Rafa-slam est possible.
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