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Cincinnati : Face à Ferrer (6-3, 1-6, 6-2), Roger Federer remporte son premier Masters en deux ans
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Publié 17/08/2014 à 23:50 GMT+2
Deux ans que Roger Federer n’avait plus remporté un Masters. A Cincinnati, le Suisse a renoué avec le succès en dominant l’Espagnol David Ferrer (6-3, 1-6, 6-2). Federer, numéro 3 mondial, décroche son 22e Masters et son 80e titre sur le circuit ATP.
Roger Federer, lors de la finale du Masters Cincinnati 2014, face à David Ferrer.
Crédit: Panoramic
L’attente a été longue. Interminable, pour un joueur de sa trempe. Mais dimanche, Roger Federer s’est remis à gagner un Masters 1000. Enfin ! Il était temps : deux ans que le Suisse ne s’était plus offert ce plaisir. Cette bonne vieille habitude, le numéro 3 mondial l’a reprise là où il s’était imposé en 2012. Sur la surface bleue de Cincinnati. Pour s’adjuger son 22e Masters et son 80e titre sur le circuit ATP, Federer a dompté un joueur qui ne l’a jamais contrarié : David Ferrer. L’Espagnol a survolé une seconde manche que "Rodger" a laissé filer. Mais Federer - finaliste malheureux à Toronto face à Jo-Wilfried Tsonga - a maîtrisé les deux autres, pour l’emporter 6-3, 1-6, 6-2.
Après une année 2013 plombée par une blessure au dos, Federer, 33 ans, est revenu à son meilleur niveau cette année. Sans parvenir à s'imposer en Masters 1000. Il avait disputé trois finales de cette catégorie de tournoi depuis le début de l'année, à Indian Wells, Monte-Carlo et Toronto, toutes perdues.
Contre Ferrer, Federer a connu un passage vide dans le deuxième set, où il a concédé son service à deux reprises, alors qu’il avait été très régulier dans la première manche. La tête de série numéro 2 a lâché prise pour mieux se rattraper dans le dernier set décisif. Après les fautes directes et les coups mal assurés, le Bâlois a retrouvé sa première balle dans les derniers jeux. Ce qui lui a permis de s’envoler vers la victoire. Efficace sur sa mise en jeu, variant bien son jeu, le Suisse a logiquement pris le meilleur sur le 6e mondial, redoutable en retours. Ferrer a tout donné mais n’a pu que s’incliner face à la supériorité de son adversaire dans les points décisifs de la dernière manche.
"Je suis très content de ma semaine et de mon niveau de jeu, tout cela est très encourageant en vue de l'US Open, a reconnu Federer, qui a glané son troisième titre de l'année après Dubaï et Halle. Je me sens bien, certes je n'ai pas battu Rafa (Nadal, forfait sur blessure) et Novak (Djokovic, éliminé en 8e de finale), mais je n'avais pas de prise sur leur parcours. J'ai hâte d'être à New York."
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