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Grigor Dimitrov titré après son succès en finale face à Nick Kyrgios (6-3, 7-5)

Alexandre Coiquil

Mis à jour 21/08/2017 à 01:26 GMT+2

MASTERS 1000 CINCINNATI - Impérial Grigor Dimitrov. Le Bulgare a remporté son tout premier titre en Masters 1000, dimanche aux Etats-Unis, après son succès en finale face à l'Australien Nick Kyrgios (6-3, 7-5). Aérien, le 11e joueur mondial n'a passé qu'une heure et demie sur le court pour s'adjuger son troisième titre de la saison 2017.

Grigor Dimitrov lors du Masters 1000 de Cincinnati 2017

Crédit: Getty Images

Coucou, revoilà Grigor. Après avoir passé près de six mois à la recherche de son meilleur niveau, le Bulgare a enfin touché au but à Cincinnati. Impérial tout au long de la semaine dans l'Ohio, le 11e joueur mondial s'est adjugé son tout premier titre en Masters 1000 après son succès logique en finale face à Nick Kyrgios, dimanche soir. Beaucoup plus fort que l'Australien, visiblement fatigué par ses trois matches en deux jours et son combat en demie face à David Ferrer, le Bulgare a signé un succès plein de maîtrise en deux manches (6-3, 7-5) et 1h25 de jeu. Il entrera à nouveau dans le top 10 lundi au prochain classement ATP.
Pour Dimitrov cette victoire aboutie, que ce soit lors de cette finale, et sur l'ensemble de la semaine (aucun set concédé), va peut-être lui permettre d'aller chercher ce déclic psychologique tant attendu à une semaine du début de l'US Open où il fera figure d'outsider. Dans la foulée de son début d'année canon qui avait laissé de grands espoirs (titres à Brisbane et Sofia et demi-finale à l'Open d'Australie), il avait clairement coincé lors de la première tournée en Amérique avant de redevenir un honnête membre du top 20. Sauf qu'on le sait, il en a beaucoup plus que ça dans le ventre.
Le voilà en tous cas avec un septième titre en carrière dans sa besace, mais ce trophée acquis avec la manière est bien le plus important. Gagner un premier Masters 1000 au plus fort de l'ère du "Big Four", ils ne sont pas légion à l'avoir fait ces dernières années (9 depuis la refonte effectuée en 2009 par l'ATP). Les derniers en date s'appelaient Alexander Zverev à Rome cette saison et Marin Cilic, à qui il a succédé au palmarès à Cincinnati, l'année dernière.

Kyrgios a trop donné

Face à un Nick Kyrgios lessivé, il a fait de cette finale son affaire. Large dominateur de cette rencontre plutôt rythmée et parfois un peu folle, Dimitrov a réussi la performance de tout bien faire ou presque. Solide au service, très fort derrière ses premières balles, il a fait une démonstration grandeur nature de ce que peut être son jeu quand il est en confiance. Quand Kyrgios a tenu l'échange, il a fait parler sa science du contre et de la couverture de terrain pour dégoûter petit à petit son adversaire, trop moyen lors du premier acte pour prendre les devants. L'Australien a payé très cher ses cadeaux dans cette finale (31 fautes directes).
Dominé dans les rallyes (13 à 1 pour Dimitrov dans les échanges à plus de 9 coups), plutôt faible côté revers, l'Aussie peut d'ailleurs dire merci à son service qui lui a permis de se sortir de mauvaises situations et de faire une seconde manche de bonne facture. Côté droit ses rares prises de risques ont été payantes. Mais son attentisme, déjà aperçu face à Ferrer en demie, lui a coûté cher au moment de devoir convertir ses deux balles de break de la finale (à 2-2 et 2-4 lors du premier set). C'est d'ailleurs au beau milieu de ce premier set que Dimitrov a connu un léger flottement, avant de ne rien laisser passer par la suite. Sur les terres de Roger Federer, "Baby Fed" a fait les choses en grand.
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Grigor Dimitrov lors du Masters 1000 de Cincinnati 2017

Crédit: Getty Images

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