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Benoît Paire : "J'aimerais bien faire un bon truc ici"

Lucile Alard

Mis à jour 11/05/2017 à 12:35 GMT+2

MASTERS 1000 MADRID - Tombeur de Pablo Carreno Busta puis de Stan Wawrinka, Benoît Paire a réalisé un excellent début de tournoi. Et il espère ne pas s'arrêter en si bon chemin.

Benoît Paire au Masters 1000 de Madrid en 2017.

Crédit: Getty Images

Une victoire face à un homme dans la meilleure forme de sa carrière. Une autre contre un top 10, sa première depuis février 2016 (face à Wawrinka déjà). En battant coup sur coup Pablo Carreno Busta (6-3, 6-4) puis Stan Wawrinka (7-5, 4-6, 6-4), Benoît Paire a engrangé des succès qui comptent. Deux matches bons pour la confiance, aussi, qui lui offrent un huitième de finale dans un Masters 1000. Le Français ne va pas bouder son plaisir. Il n'en a plus joué depuis Madrid en 2016 où il avait subi la loi d'Andy Murray à ce stade de la compétition.
Face à Wawrinka, certes probablement pas au sommet de son art, l'actuel 52e mondial a su faire fi des évènements (break réussi tôt dans la rencontre pas son adversaire, interruption par la pluie) pour triompher. Important, surtout dans un contexte toujours spécial entre deux hommes qui se côtoient en dehors des terrains. "Ce n'est jamais facile parce qu'on se connaît très bien tous les deux, on est assez proches, a-t-il souligné en fin de rencontre. Je l'ai un peu mieux géré, j'ai été agressif, je sentais plutôt bien la balle. Je suis très content de mon match, de ces deux tours gagnés car Carreno-Busta au premier tour ça n'était pas facile non plus, j'espère que je vais continuer sur cette lancée."
Pour Benoît Paire cette entame de tournoi revigorante arrive au bon moment après un début d'année 2017 en dents de scie (sept éliminations d'entrée de jeu depuis le début de la saison). La confirmation de ses sensations : "Je me sens très bien à l'entraînement après il faut faire quelques petits réglages sur les matches, a-t-il expliqué en conférence de presse. Parfois j'ai des petits moments de stress qui me font un peu déjouer sur certains tournois mais j'essaie de tout donner et ça me fait très plaisir d'avoir gagné ce match parce que je me suis battu et je pense que je suis allé le chercher."
Je ne suis pas une pipe non plus
Souvent frustré sur un terrain, à l'image de sa réaction surréaliste alors qu'il était en train de perdre face à Tommy Haas au premier tour à Monte-Carlo, Paire est cette fois resté dedans jusqu'au bout. Et quand il parvient à le faire, il peut s'offrir le troisième joueur mondial. Il l'a souligné devant les médias : "C'était un très bon match de ma part aujourd'hui." En quête de reconnaissance - "je ne suis pas une pipe non plus", s'était-il exclamé après sa victoire au premier tour face à Carreno Busta -, le Français a réussi la perf' qui lui permet de prouver qu'il vaut bien plus que ses résultats de 2017 montraient (il a été 18e mondial au meilleur de son classement, début 2016).
Il aura une très belle occasion au tour suivant de poursuivre sur sa lancée. Il y rencontrera Pablo Cuevas, qu'il a toujours dominé en trois confrontations (2015, 2016, 2017). Et il se projetait déjà sur ce match, prévu jeudi en fin d'après-midi, avec gourmandise. "Je vais jouer Cuevas, je l'ai toujours battu et même si ça ne veut pas dire grand-chose je vais essayer de faire de mon mieux, de bien récupérer et de gagner le match car j'aimerais bien faire un bon truc ici." Aller en quarts serait déjà un joli "truc" : il n'en a joué qu'un seul en Masters 1000, à Rome en 2013.
Propos recueillis en conférence de presse par Amandine Reymond.
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Benoit Paire

Crédit: Getty Images

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