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Safin: "Moi, dilletante ?"

ParAFP

Publié 11/11/2009 à 17:01 GMT+1

Battu par Juan Martin Del Potro au 2e tour du Masters de Paris-Bercy, Marat Safin tire sa révérence en jetant un regard lucide sur une carrière bien remplie. Victorieux de deux tournois du Grand Chelem, le Russe espère avoir laissé une image positive malgré ses colères répétées.

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Crédit: Getty Images

Avez-vous apprécié votre dernier match ?
Marat Safin : "Je savais que j'avais peu de possibilités de le battre. Mais j'ai assez bien joué. Ca a été assez serré et j'ai eu ma chance. Evidemment, c'est facile de jouer sans aucune pression."
Quel sont vos plus grands souvenirs ?
M.S: "Il y a mes débuts à Roland-Garros, quand je suis sorti des qualifications pour battre Agassi et Kuerten. Il y a aussi, bien sûr, la victoire à l'US Open et ma percée en 2000 avec tous ces succès. Celui que j'ai le plus voulu, c'est celui de 2005 (à l'Open d'Australie). Je n'ai pas eu énormément de titres, seulement quinze, mais il ont tous eu une valeur spéciale pour moi car j'ai travaillé dur. Beaucoup de gens pensent que je n'ai pas été un gros travailleur. Mais vous pouvez demander à tous mes entraîneurs à quel point je me suis dédié au tennis. Ils vous diront que c'est exactement le contraire de ce qu'on pense généralement."
Que souhaitez-vous qu'on retienne de vous ?
M.S : "Que j'ai été un bon joueur bien sûr. Que j'ai été fair-play avec tous les joueurs. Je ne me suis jamais disputé avec personne, à part une fois ou deux. Je me suis parfois mis en colère contre les arbitres, mais je me suis excusé et tout s'est bien terminé."
Qu'est-ce qui va vous manquer le plus de la vie de joueur et qu'est-ce qui va vous manquer le moins ?
M.S : "Le plus, ce sera la compétition sur le court. Mais en même temps, c'est un sport très dur, très cruel. Le moins, ce sont les blessures et la pression qu'il a fallu supporter pendant toutes ces années. Vous devez défendre vos points, réussir, progresser, regarder si vous allez vous qualifier ou pas pour le Masters, être tête de série pour le prochain Grand Chelem ou pas. Donc vous êtes stressé 24h/24 et c'est ce que je détestais. C'était vraiment trop. Quand vous êtes joueur de foot, de hockey ou de basket, vous signez un contrat et quelle que soit la façon dont vous jouez, vous touchez votre salaire. En tennis, tout se décide au jour le jour. Si vous jouez bien, vous vous en sortez, si vous jouez mal, vous êtes obligés de changer de train de vie."
Quels sont les matches que vous aimeriez changer dans votre carrière ?
M.S : "Il y en a deux: la demi-finale de Roland-Garros contre Juan Carlos Ferrero et la finale de l'Open d'Australie contre Thomas Johansson (les deux en 2002)."
Qu'y a-t-il de meilleur dans le tennis actuel ?
M.S : "Les progrès qui ont été faits ces dix dernières années. J'ai commencé il y a environ dix ans et c'était un sport complètement différent. Les gars sont plus forts, plus rapides, ils savent tous volleyer, retourner, servir des aces à plus de 200 km/h."
Allez-vous écrire un livre ?
M.S : "Non. Aucune chance. Mes secrets restent avec moi. Ou alors peut-être quand je serai très vieux".
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