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Masters 1000 Paris : Andy Murray remporte le tournoi en battant John Isner en finale

Sébastien Petit

Mis à jour 06/11/2016 à 18:26 GMT+1

MASTER 1000 PERIS-BERCY - Assuré de devenir numéro 1 mondial lundi, Andy Murray a fêté son sacre par un triomphe. Dimanche, le Britannique a remporté le tournoi de Paris-Bercy pour la première fois de sa carrière en battant l'Américain John Isner (6-3, 6-7, 6-4). Murray décroché son huitième titre de la saison et le quatrième de suite.

Andy Murray

Crédit: AFP

Andy Murray a fêté sa future accession au trône ATP avec un premier titre à Bercy. Le Britannique a dominé John Isner en trois sets et 2h20 de jeu (6-3, 6-7, 6-4) pour décrocher son 14e Masters 1000 en carrière et son 8e trophée de la saison, un record pour lui. Malgré toute sa bonne volonté, l’Américain n’est parvenu à faire déjouer le Britannique pour remporter ce titre qui aurait été le plus beau de sa carrière. Rien à faire : il avait face à lui le phénomène de cette fin de saison, décidément béni des dieux du tennis.
Il a fallu une seule balle de break à Murray dans le sixième jeu pour faire la différence dans le premier set. Isner a bien eu deux balles de débreak dans sa raquette, deux occasions vite écartées par le Britannique trop solide au service pour se laisser rattraper. Mais l’Américain ne s’est pas découragé pour autant dans la manche qui a suivi. Avec un service plus efficace et surtout des montées à la volée plus systématiques, Big John a fini par montrer les dents. Ses quatre nouvelles balles de break, obtenues en milieu de manche, auraient pu le calmer… au contraire : il s’est accroché au point d’aller chercher le jeu décisif pour égaliser à un set partout.

3e Masters 1000 et 8e titre sur une saison : nouveau record pour Murray

Sur leurs sept précédents matches, tous perdus face à son adversaire du jour, l’Américain n’a remporté que trois sets, dont deux sur jeu décisif. Quitte à ne jamais parvenir à le breaker, la perspective d’un nouveau tie-break pour ponctuer la finale pouvait encore le laisser rêveur. Andy Murray un peu moins. Il a beau être un « retourneur » exceptionnel, répondre au bombardier US dans un moment décisif comme celui-là s’apparente à jouer avec le feu. Mais depuis son coup de force au premier set, (un break réussi sur sa première occasion) impossible pour le futur numéro un de se procurer la moindre balle de break.
Mais tout vient à point à qui sait attendre. Son intention d’en finir rapidement s’est concrétisée dès le premier jeu de service d’Isner en se procurant deux nouvelles balles de break. Cette fois-ci, manquées. Isner sert de plus en plus juste et donne de moins en moins de points, à moins que Murray ne le pousse à tenter l’impossible. A 5-4 et donc à un jeu de la libération, Murray a soudain appuyé sur l’accélérateur quand une brèche s’est ouverte. Un jeu de service plus approximatif et des cadeaux au filet de l’Américain ont offert une balle de match… convertie sur une dernière volée manquée d’Isner. La chance avait choisi son camp.
Pour la première fois de sa carrière, Andy Murray entre donc au palmarès de Bercy mettant fin à trois ans de règne de Novak Djokovic sans l’avoir croisé de la semaine. Il lui prendra donc également sa place de numéro un mondial lundi, avant de le retrouver en fin de semaine pour le début du Masters de Londres. Un rendez-vous très important pour savoir qui du Serbe ou du Britannique terminera l’année sur le trône. Avec trois Masters 1000 désormais en besace et un titre du Grand Chelem en 2016, Murray pourra y rester s’il parvient à conserver son avance (405 points) sur Djokovic, qui compte un M1000 et un titre majeur de plus que l’Ecossais en 2016. Autant dire qu’il ne faudra pas qu’il se rate.
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