ATP Masters 1000 Rome : Tsonga fait partie des quatre Français qualifié pour le deuxième tour
ParThomas Baron
Mis à jour 25/05/2014 à 18:20 GMT+2
Jo-Wilfried Tsonga a éliminé Alexandr Dolgopolov (6-3, 7-6) lundi au premier tour à Rome. Il est l'un des quatre Français qualifiés pour la suite du tournoi. Voici tout ce qu'il faut retenir du lundi des Tricolores.
Jo-Wilfried Tsonga et Alexandr Dolgopolov avaient tous deux été éliminés au deuxième tour du Masters 1000 de Madrid la semaine dernière. Les deux joueurs se sont retrouvés dans la nuit romaine, lundi, pour leur entrée en lice dans la capitale italienne et le Français s’est qualifié en deux manches (6-3, 7-6). A deux semaines de Roland-Garros, la tête de série numéro 11 a paru concentré, affûté, variant suffisamment ses coups et ne concédant que dix fautes directes à son adversaire. Alors que l’heure tardive donnait sommeil à plusieurs spectateurs, Tsonga a mis de l’intensité dans ses balles pour retrouver Anderson ou Pospisil au deuxième tour.
Cornet assure
Honneur à la dame. La seule Française en lice à Rome, Alizé Cornet, s’est tranquillement qualifiée pour le deuxième tour, aux dépens de Kirsten Flipkens (6-3, 6-2). En seizièmes de finale, la Française retrouvera la tête de série numéro 11 Ana Ivanovic.
Roger-Vasselin proche de l'exploit
Je sais que je peux gagner mais il me manque peut-être le petit plus qui me permet de me dire : je vais gagner, je sais que cela va passer
Comme à Madrid face à Jo-Wilfried Tsonga, Edouard Roger-Vasselin est passé tout près de l’exploit lundi au premier tour du Masters 1000 de Rome. Mais comme la semaine dernière, ERV s’est incliné en trois sets, cette fois-ci face à Grigor Dimitrov (4-6, 6-3, 6-4). Cependant, malgré la défaite, le Français a vu du mieux face à la tête de série numéro 12 : "C’est comme à Madrid la semaine dernière : je joue bien, mais au final, je perds", a déclaré après le match le Français. "La bonne nouvelle est tout de même que mon jeu est en place. Je sais que je peux gagner mais il me manque peut-être le petit plus qui me permet de me dire : je vais gagner, je sais que cela va passer, a-t-il poursuivi. Je suis peut-être encore un peu hésitant contre ce type de joueurs. C'est peut-être cela la clé."
Simon : une mise en jambes avant la bataille
Un peu plus tard dans la journée, Gilles Simon a pris le meilleur sur l’Italin Filippo Volandri. Mais le plus dur est à venir pour Simon. Au prochain tour, il défiera le septuple tenant du titre à Rome : Rafael Nadal. C’est pourquoi le Français s’est ensuite rendu sur le court central dans la soirée pour taper quelques balles. Histoire de se rassurer.
Mahut s'accroche mais perd
Le duel de vétérans entre Nicolas Mahut (32 ans) et Mikhail Youzhny (31 ans) a tourné à l’avantage du Russe en début de soirée (6-4, 6-4). Après un début de match manqué – à cause d’un problème de raquette –, Mahut est revenu dans la deuxième manche. Il est même parvenu à agacer son adversaire qui ne parvenait pas à breaker. Mais le Français a abandonné son jeu de service à 5-4, avant de perdre la partie sur la deuxième balle de match du Russe.
Le duel de qualifiés pour Robert
Issu des qualifications, Stéphane Robert a, lui, trouvé les ressources nécessaires pour venir à bout d’un autre qualifié : Alejandro Gonzalez (1-6, 6-4, 6-1). Au prochain tour, il pourrait jouer contre Ernests Gulbis si celui-ci se défait du lucky loser Alejandro Falla. Le Colombien remplace Kei Nishikori, blessé et donc forfait à Rome.
Extra : la déroute de Fognini...
L’éternel mental de Fabio Fognini a encore fait défaut à l’Italien (N. 13), sèchement éliminé dès son entrée en lice par le Tchèque Lukas Rosol (6-3, 6-2), une semaine après son élimination au même stade de la compétition à Madrid. Alors que Fognini se doit d’assumer son nouveau statut de 15e joueur mondial, il a trop rapidement lâché prise dans la partie, instaurant même une ambiance morose sur le court central. Lors de sa sortie, l’Italien s’est même fait huer par une bonne partie des spectateurs.
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