"Un match difficile"

ARNAUD CLEMENT : D'abord j'ai fêté ce titre, avec les copains. Dans l'excès. Si je ne fête pas une victoire à Marseille, je ne fêterai jamais rien. Ensuite, j'ai renoncé au tournoi de Memphis, ce qui était prévu si j'atteignais les quarts à Marseille de toute façon. J'ai donc pris dix jours de repos. Après cela, je suis allé m'entraîner à Genève mais il faisait froid. Et puis je suis allé à Indian Wells.

A.C.: J'aurais préféré rencontrer quelqu'un d'autre. Mais avec mon classement, je sais que je tombe sur une tête de série au 2e tour. En fait, ce n'est pas vraiment chouette de le rencontrer. C'est même déjà très dur de le "tenir" sur une manche, alors le battre... Les trois dernières fois, contre lui, je n'ai même pas eu une balle de break en faisant de bons matches. Mais bon, là c'est un deuxième tour, alors on verra. Jouons !

A.C.: Non, je n'ai pas perdu le "fil". A Indian Wells, je prenais la balle tôt, je bougeais bien. Je me sentais bien. J'ai fait de bonnes choses contre Haas, même si j'ai eu de bons et de mauvais moments contre lui. Mais cette tournée américaine n'est jamais facile pour moi mentalement. Je suis toujours un peu nerveux. On arrive 3-4 jours avant le début d'Indian Wells.

Et si tu perds tôt, comme cela a été mon cas au 2e tour, tu t'entraînes après pendant 10 jours en attendant Miami, alors que justement la période précédente était déjà consacrée à l'entraînement. Cela fait beaucoup d'entraînement. A Miami, au moins je joue un match plus que solide au 1er tour (victoire contre l'Australien Luczak jeudi). Il a joué exactement le rythme que j'aime. Avec mon service, je l'ai pris à la gorge. Du coup, il faisait des fautes et moi quasiment pas.