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Open d 'Australie: Bernard Tomic croit en ses chances contre Roger Federer

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 17/01/2013 à 14:35 GMT+1

Bernard Tomic est transfiguré cette saison. Le jeune Australien revient sur les raisons de sa métamorphose et annonce la couleur avant d’affronter Roger Federer au troisième tour samedi. Il y croit.

2013 Open Australie Beranrd Tomic

Crédit: AFP

Avant votre deuxième tour, vous aviez confié que vous alliez regarder sur YouTube pour trouver des infos sur votre adversaire. Avec Roger Federer qui s’annonce, ça ne sera pas nécessaire cette fois…
Bernard TOMIC : C’est sûr. Quel match ça va être ! Je me sens tellement confiant. C’est le moment parfait pour le jouer. Je pense que j’ai une bonne attitude, celle qu’il faut pour gagner.
Pensez-vous avoir une réelle chance de le battre ?
B.T. : Je suis prêt. Je ne vais pas mentir et dire que je n’ai pas confiance. J’ai la foi. C’est possible de le faire. J’ai montré ça à Perth, que je pouvais battre de très bons joueurs. J’ai battu beaucoup de bons joueurs ces dernières semaines, notamment Novak. Alors oui, je pense que je peux gagner ce match. Je peux le faire.
Quelle sera la clé pour vous ?
B.T. : Je ne veux pas en parler trop tôt. Mais j’ai un plan, je sais ce que je dois faire. La chose la plus importante contre quelqu’un comme Roger, c’est de bien tenir en début de match. Si j’arrive à l’accrocher d’entrée, si je peux gagner le premier set, ça peut être une autre histoire. Mener d’un set contre lui ce serait un gros avantage. En revanche, s’il remporte le premier, il déroule derrière. Mais je suis confiant.
Avec le recul, quel souvenir gardez-vous de votre huitième de finale l’an dernier ici-même ?
B.T. : J’ai quelques souvenirs. C’était la deuxième fois que j’affrontais Roger. Il avait vraiment très bien joué ce jour-là. Je crois que j’avais pris 6-4, 6-2, 6-2. Il avait simplement trop bien joué pour moi. J’avais quand même eu ma chance. Puis à 4-4, j’ai perdu mon service. A partir de là, j’avais été incapable de revenir dans la partie.  Mais aujourd’hui, mon service, par exemple, n’a plus rien à voir. C’est une arme qui peut me maintenir dans le match.
A quel point votre service s’est-il amélioré en l’espace de douze mois ?
B.T. : Enormément. Une amélioration incroyable. Gagner un tournoi comme Sydney en ne perdant qu’une seule fois mon service, je pense que j'avais vraiment servi de façon incroyable. Ici, je n’ai pas encore été breaké. Je n’ai jamais aussi bien servi. J’utilise enfin ma taille, ce que je ne parvenais pas à faire auparavant. Vu ma taille, c’est important d’avoir un gros service. J’y arrive enfin et ça m’aide à gagner beaucoup de matches, c’est certain.
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Bernard Tomic of Australia hits a return to Leonardo Mayer of Argentina during their men's singles match at the Australian Open tennis tournament in Melbourne (Reuters)

Crédit: Eurosport

Au-delà du service, comment expliquez-vous le cap que vous semblez avoir franchi en ce début d’année ?
B.T. : Du repos et beaucoup de travail. Ça a été mon plan depuis que je suis rentré d’Europe cet automne. J’ai vraiment beaucoup bossé. J’avais des lacunes évidentes dans mon jeu et j’ai cherché à travailler mes points faibles pour m’améliorer. J’ai aussi fait beaucoup de physique. C’est pour ça que je joue aussi bien sur le court aujourd’hui. J’espère que je vais pouvoir garder ce niveau, surtout au prochain tour !
Y a-t-il eu une prise de conscience de votre part ?
B.T. : Oui. Le temps passe vite. J’ai compris ça l’année dernière. Une année, ça passe vraiment très vite. D’un seul coup, j’ai 20 ans. Je me suis dit ‘le temps passe. Je peux bien jouer. J’ai le talent. Mais je ne l’utilise pas.’ Alors j’ai travaillé, beaucoup travaillé. C’est incroyable de voir ce qui peut se passer en seulement deux mois.
Vous avez vécu une saison 2012 décevante et un peu agitée. Avez-vous eu peur de voir votre destin vous échapper ? Avez-vous douté  de vous, de votre avenir ?
B.T. : Oui, il y a un peu de ça. Mais j’ai compris ça, c’est ce qui m’a permis de changer. J’ai chuté au classement. C’est aussi ce qui m’a permis de me réveiller, de me secouer et de me mettre au travail.
Quelqu’un vous a-t-il aidé à faire cet examen de conscience ?
B.T. : Non, c’est venu de moi. Avant la saison dernière, je ne ressentais pas cette urgence, ce besoin de m’améliorer. J’étais monté jusqu’à la 27e place au classement, ça semblait presque facile. Je ne faisais pas ce qu’il fallait, je n’étais pas assez concentré sur mon tennis. Je l’ai payé. Je perdais souvent au premier tour, ça m’a changé. Heureusement, je me suis réveillé. J’ai commencé à sentir que je devais absolument m’entrainer beaucoup plus que je ne le faisais. J’ai compris que si je ne donnais pas 100%, ça ne marcherait pas. Maintenant, je donne tout. Que je gagne ou que je perde, je sais que j’ai joué au maximum de mes possibilités.
Vous souvenez-vous du moment où le déclic s’est produit ?
B.T. : J’aimerai me souvenir d’un moment précis mais ce n’est pas vraiment le cas. Autant que je me souvienne, c’est vraiment quand je suis rentré à la maison. J’ai pris deux ou trois semaines de repos, loin du tennis. Je me suis juste relaxé. Et j’ai commencé à apprécier davantage l’entrainement. Comme je l’ai dit, c’est une prise de conscience. A 18, 19 ans, j’avais déjà accompli pas mal de choses. Mais je perdais mon temps. Je ne veux plus le perdre.
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2012 Open Australie Federer Tomic

Crédit: AFP

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