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Sam Sumyk revient sur la victoire de Victoria Azarenka

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 26/01/2013 à 16:53 GMT+1

Sam Sumyk, l'entraîneur français de Victoria Azarenka, était très fier samedi de sa joueuse, une "grande championne" capable de conserver son titre à l'Open d'Australie en battant Li Na en finale sans jouer son meilleur tennis et dans un contexte lourd à gérer.

2013 Open Australie Sam Sumyk Victoria Azarenka

Crédit: AFP

Comment avez vous vécu cette finale très animée?
Sam SUMYK : Je suis vidé. Vika a gagné ce tournoi sans jouer son meilleur tennis et aujourd'hui c'était encore le cas. Il y a eu des hauts et des bas comme dans tous les gros combats. Il fallait tenir dans la tempête quand ça n'allait pas et capitaliser dans les bons moments et Vika l'a bien fait.
Pourquoi votre joueuse était-elle aussi émue après le match ?
S.S. : C'est très simple, on souffre depuis qu'on est arrivé à Melbourne. Pendant toute la quinzaine elle ne se sentait pas au mieux sur un court de tennis. Il fallait batailler tous les jours pour avoir un niveau de jeu satisfaisant. Il y avait beaucoup de doutes. Et les deux derniers jours ont été particulièrement compliqués.
Vous parlez des critiques après le temps-mort médical qu'elle a pris à la fin de sa demi-finale contre Stephens ?
S.S. : On ne va pas revenir dessus mais tout le monde lit la presse et entend les conneries des uns et des autres. Il me semble qu'on s'est acharné sur une nana de 23 ans qui n'a, à ce que je sache, commis aucun crime. Aujourd'hui il y avait quand-même des pancartes dans le stade comme quoi Vika était une tricheuse. Dans la presse c'était: 'pourvu qu'elle perde'. Les medias s'emmerdaient un peu, ça a dû leur plaire cette histoire. C'est comme ça, on comprend maintenant quelles sont les règles du jeu, on va faire avec.
Vous avez un sentiment d'injustice ?
S.S. : Je ne raisonne pas comme ça, je suis très contente pour elle, pour toute l'équipe. Les connards ne m'intéressent pas. C'est rude ce que je dis mais c'est comme ça. La journée d'hier, elle l'a passée à ne parler que de ça. On lui en a mis plein la tête. On ne pleure pas, on est costauds, ne vous inquiétez pas, mais il y a deux trois noms que je n'oublierai pas.
Reste qu'elle a conservé son titre et sa place de N.1 mondiale, c'est une double satisfaction ?
S.S. : Honnêtement on ne pense pas trop au classement en général mais maintenant que vous le dites c'est très bien comme ça (rires). Ce qui est surtout très intéressant c'est de gagner un autre Grand Chelem. Elle a fait trois finales en un an. Elle en a perdu une qui était douloureuse à l'US Open mais qui lui a beaucoup servi aujourd'hui. Avec celle-ci, elle en a maintenant gagné deux sur trois. Si ça doit s'arrêter là, c'est déjà pas mal.
Dans le couloir vous lui avez dit quelque chose qui l'a fait beaucoup rire. C'était quoi ?
S.S. : Des conneries ! Je ne savais pas trop quoi dire et je ne pense que pas que c'était particulièrement marrant. Ca l'a fait rire avec l'émotion. Ca restera entre elle et moi. Je pense juste qu'elle le mérite, que maintenant c'est une grande championne. Elle est solide la petite.
Vous allez fêter ça comme d'habitude avec un verre de vin ?
S.S. : Je ne sais pas si on va poursuivre la soirée tous ensemble mais moi j'en aurai un, ça c'est sûr. Il est déjà prêt.
Ce sera quel vin ?
S.S. : Du français. Il n'est pas mauvais notre vin rouge quand-même, donc je vais en prendre un bon verre.
Et les prochains objectifs ?
S.S. : Déjà, l'année commence plutôt bien et on va d'abord tout faire pour bien apprécier cette victoire. Après le but c'est d'être à nouveau dans cette position dans le futur pour pouvoir en gagner d'autres. Plus on gagne, plus on a envie de gagner, car c'est bon quoi.
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