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Open d'Australie - Monfils éliminé par Nadal au 3e tour (6-1, 6-2, 6-3)

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 18/01/2014 à 15:49 GMT+1

Melbourne Park attendra encore pour son premier feu d’artifice en session de nuit. Gaël Monfils a été balayé par un Rafael Nadal des grands soirs en clôture du troisième tour (6-1, 6-2, 6-3). Au prochain tour, l'Espagnol numéro un mondial affrontera le Japonais Kei Nishikori lundi.

Rafael Nadal of Spain celebrates winning his second round match against Thanasi Kokkinakis (Getty Images)

Crédit: Getty Images

Cette affiche face à Gaël Monfils, qui lui a pris un set en finale à Doha il y a quinze jours, sonnait comme le premier véritable test pour Rafael Nadal dans cet Open d’Australie, après deux premiers tours de chauffe dont il ne pouvait pas réellement tirer d’enseignements. Et, comme toujours dans ce type de rendez-vous, l’Espagnol a répondu présent. Dans un véritable copier-coller de la finale de Doha, il a démarré tambour battant, signant d’entrée un 4-0 définitif, débouchant logiquement sur un cinglant 6-1 à la fin du set. Le ton était donné. Bien sûr, Gaël Monfils s’est battu, les deux hommes offrant de larges séquences de points spectaculaires, mais presque à chaque fois conclus à l’avantage du même joueur (6-1, 6-2, 6-3).
Le deuxième set n’a rien changé à cet état de fait. Dominé à l’échange, étouffé par le rythme et la vitesse de jeu imposés par un Nadal planté sur sa ligne, le Français s’est retrouvé contraint de prendre tous les risques, de tenter des aces sur seconde balle, tout cela pour inscrire… deux jeux (6-2). On jouait alors depuis une heure et quart. Et le rouleau-compresseur de Majorque n’a pas relâché son étreinte dans le troisième set. Auteur d’une prestation pleine au service (70% de réussite derrière sa première balle, 76% derrière sa deuxième), Nadal a écarté toutes les balles de break que Monfils a su se procurer (0/6 au total pour le Français dans ce domaine), avant de porter le coup de grâce en breakant à 4-3, avant de conclure sur un jeu blanc dans la foulée, au bout de deux heures tout rond.
Pour Monfils, la mine dépitée dès le milieu du deuxième set, le coup est rude : fort d'une entame de saison convaincante, le Parisien arrivait avec l’ambition minimale de livrer une bonne partie face au numéro un mondial. Il repart avec la certitude que le gouffre est énorme face à ce Nadal-là, tellement au point. Comme pour tous les autres joueurs qui ne s’appellent pas Novak Djokovic. Au prochain tour, ce sera à Kei Nishikori de tenter sa chance.
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