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ATP Masters 1000 Paris-Bercy : Nadal à Bercy, oui, mais lequel ?

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 30/10/2013 à 15:59 GMT+1

Cela faisait quatre ans que Rafael Nadal se faisait désirer à Bercy. Ce sera chose faite mercredi, lorsque l'Espagnol entrera en lice face à son compatriote Marcel Granollers. Entre le plaisir de jouer et la Masters Cup à préparer, l'Espagnol va devoir jongler avec ce dilemme. A moins qu'un nouveau coup du sort en décide autrement...

Nadal Entraînement Bercy 2013

Crédit: AFP

Jouer à Bercy quand on est déjà qualifié pour la Masters Cup est autant un dilemme qu'un problème de riches. C'est un fait voulu par l'ATP : ce dernier Masters 1000 de la saison est placé la semaine précédant la grand-messe de la fin d’année en raison d'un calendrier aussi absurde qu'intéressé. Et les meilleurs joueurs, coincés entre obligations et primes de match, s'en accommodent comme ils peuvent, plus souvent que comme ils le veulent. Rafael Nadal n'est pas un joueur de fin de saison, encore moins en dur indoor. Mais pourtant cette année, il a décidé de poser ses valises à Paris pour la deuxième fois en 2013 afin de terminer l'année comme il l'a vécue : en état de grâce.
Numéro un mondial, le Majorquin a tout à gagner à être présent à Paris-Bercy. Il n'a jamais remporté ce tournoi, l'un des Masters 1000 qu'il n'a pas encore à son palmarès (avec celui de Miami et de Shanghai), et peut assurer sa première place mondiale à Paris s'il atteint la finale. "Si ce n'est pas le cas, cela ne changera pas le fait que cette année a été la meilleure de ma carrière, a pourtant insisté Nadal en tout début de semaine. Être N.1 ou 2, cela ne me rendra pas meilleur ou moins bon. Cela ne m'inquiète pas. Ce n'est pas mon but. Mon but est de finir la saison sans blessure."

"Paris, cette ville qui représente peut-être le plus pour moi dans le monde"

Nadal ne se dit pas non plus qu'il a tout à perdre à jouer ici. Mais il sera le premier à faire attention à ne pas se griller physiquement non seulement pour Londres, mais également pour la saison 2014 qui s'annonce déjà. "Quel que soit le tournoi, je joue toujours avec la même intensité, glisse encore l'octuple vainqueur de Roland-Garros. J'ai décidé de revenir jouer à Paris, cette ville qui représente peut-être le plus pour moi dans le monde. Ce qui me rend heureux, c'est pouvoir aller jouer sur les courts tous les jours en me disant que je peux gagner - ou perdre - contre n'importe qui."
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nadal

Crédit: AFP

Cette saison, on peut difficilement lui donner tort. En quinze tournois joués en 2013, il a atteint treize fois la finale et remporté dix titres. Seule la saison 2005 peut tenir la comparaison avec onze trophées en douze finales. Le voir quitter la scène parisienne avant la finale comme à Wimbledon (défaite au premier tour) et à Shanghai (défaite en demi-finales) serait pour le coup une déception. Cela dit, tout est possible dans ces conditions indoor qu'il aime moins que "le soleil" : en trois participations à Bercy, il a atteint une fois la finale (perdue face à Nalbandian en 2007), une fois les demies (face à Djokovic en 2009) et une fois les quarts (face à Davydenko en 2008). Il y a cinq ans, Nadal était même déjà dans la peau du numéro un mondial avant d'abandonner face au Russe.

"Les matches d'exhibition ou les entraînements ne sont pas aussi épuisants que le haut niveau nécessaire pour jouer ces grands tournois"

"Je ne suis pas allé à Bâle car je ne voulais jouer trois semaines de suite sur court couvert, confie encore Nadal. C'est trop mauvais pour ma condition physique, et surtout pour mon genou. Pour l'instant, je n'ai pas vu de grands changements dans le tournoi. La surface n'est pas trop lente ni trop rapide. Cela me va bien." Paris-Bercy fera-t-il alors office d'un bon entraînement avant Londres ? "D'avoir ces deux grands tournois aussi rapprochés n'est pas une bonne chose. Même si je me prépare bien, je n'ai jamais bien joué en Masters Cup (une finale en 2010 est son meilleur résultat en cinq participations, NDLR). Le problème n'est pas de jouer au tennis, mais la pression que cela demande physiquement. Les matches d'exhibition ou les entraînements ne sont pas aussi épuisants que le haut niveau nécessaire pour jouer ces grands tournois."
Pourtant, ne vous attendez pas à voir un demi-Nadal, sur la réserve ou sur une jambe. L'Espagnol ne sera pas là uniquement pour empocher son chèque de deux millions d'euros, réservé au numéro un mondial qui a joué huit des neuf Masters 1000 de la saison. Après deux semaines de repos passées en famille pour séparer la tournée en Asie de son retour en France, le voici fin prêt pour entamer deux semaines intenses. Un tournoi du Grand Chelem indoor en fin de compte, avec un voyage entre Paris et Londres au milieu. Pour le coup, ce ne sera qu'un problème de riches.
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Nadal Conf de Presse Bercy 2013

Crédit: Eurosport

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