"J'adore jouer ici"

Soderling : "Tueur de tenants du titre"
"Cela fait plaisir d'être un tueur de tenants du titre ici, dans un tournoi que j'apprécie. Les conditions étaient difficiles, mais elles l'étaient pour nous deux. J'ai essayé surtout de rester concentré sur mon match, plus que sur la pluie qui tombe. J'ai servi très bien et j'ai eu de la chance, notamment au deuxième set où j'ai très bien joué, ce qui m'a permis d'entrer enfin dans le match. J'espère bien retourner en finale une fois de plus, maintenant que j'ai battu Federer. Certes, il y a des chances que je retrouve Rafael en finale, mais je ne veux pas y penser maintenant, je préfère jouer ma demi-finale d'abord. Cela sera aussi dur que l'année dernière de toute façon." (Robin Söderling, tombeur de Nadal en 2009, qui s'est offert Federer en quart de finale mardi)

Dementieva : "J'adore"
"C'est un des Grands Chelems les plus difficiles à cause de la surface et des conditions. Il pleut, il fait froid, il y a du vent. J'ai joué ma première finale ici. C'est toujours spécial, c'est mon Grand Chelem préféré. Chaque fois que je viens, je suis inspirée par la foule, j'adore jouer ici. C'est le Grand Chelem le plus intéressant à voir. C'est le plus grand défi de ma carrière. Je ne me dis pas que cette fois-ci, ça y est..." (Elena Dementiva, qualifiée pour les demi-finales en battant Nadia Petrova).

Schiavone : "J'ai 29 ans..."
"L'émotion est énorme, tout à fait spéciale. Je pense que vraiment, cela vient de mes tripes. Lorsque vous travaillez dur chaque jour de votre vie, arriver à un bon résultat, c'est quelque chose qui vous donne plus de sensations que lorsque vous gagnez facilement. Je veux savourer ce moment, parce que c'est vraiment quelque chose de spécial. J'ai 29 ans, je fais ce métier depuis toujours. Je pense que ça n'est que dans quelques années que je pourrai vous dire vraiment ce que je ressens aujourd'hui. J'ai toujours eu ce rêve, cet objectif." (Francesca Schiavone, qualifiée pour les demi-finales en battant Caroline Wozniacki)

Berdych : "Limite dangereux..."
"J'ai fait un grand match aujourd'hui, surtout au vu des conditions difficiles, encore. Il pleuvait, c'était très glissant, limite dangereux. (...) Avant je jouais peut-être de façon un peu trop agressive. C'est mon jeu et il faut que je continue à être entreprenant. Mais je faisais vraiment trop de fautes, ce n'était pas du tennis moderne, j'essaie de jouer avec davantage de contrôle et de patience." (Thomas Berdych, qualifié pour les demi-finales aux dépens de Mikhail Youzhny)

Petrova : "Des soucis aux adducteurs..."
" Je pensais que j'avais une chance à saisir aujourd'hui, mais j'étais blessée, et en quarts de finale, ca pardonne pas. [...] J'ai pensé abandonner pendant le troisième set, mais c'est tellement difficile de s'en aller comme ça, parce qu'on a envie de tout donner de soi, tout peut arriver sur la terre, on n'en sait rien... J'ai des soucis aux adducteurs et ma jambe a commencé à me gêner après le troisième tour déjà, après le grand match marathon contre Rezaï." (Nadia Petrova)

Leconte : "Aller en Espagne voir comment fait Nadal""On n’a plus du tout la culture de la terre battue ! Moi, je n’étais pas un joueur de terre battue, mais j’y ai fait tous mes meilleurs résultats. C’est une surface qui demande énormément d’efforts physiques mais qui vous permet de mieux jouer durant l’année. Peut-être que la solution est d’aller en Espagne pour voir comment s’entraînent Nadal et les autres. On le faisait bien il y a  vingt ans, aux Etats-Unis." (Henri Leconte, s'exprimant sur RMC au sujet de la disparition de la culture de la terre battue en France)