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Roland-Garros 2013: Benoît Paire en confiance avant d'affronter Kei Nishikori
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Publié 30/05/2013 à 23:02 GMT+2
Vainqueur en trois sets de Lukasz Kubot, Benoît Paire est au troisième tour à Roland-Garros. Il y affrontera Kei Nishikori. Avec ambition et confiance.
TENNIS Roland-Garros 2013 - Benoit Paire
Crédit: Panoramic
Un bon match, bien maîtrisé de votre part...
B.P. : Oui, c'était un très bon match et dans la continuité de ce que j'ai fait les semaines précédentes. Après, j'ai joué un joueur qui frappait très fort dans la balle, qui jouait très bien. Je l'avais joué trois fois. Il faisait beaucoup plus de fautes directes. Sur terre battue, ça peut mieux lui convenir, il a le temps de frapper et préparer ses grands coups.
Avez-vous eu peur de ne pas finir avant la nuit quand il a breaké en début de troisième set?
B.P. : En tout cas, je suis content d'être bien revenu dans ce troisième set mal embarqué sur lequel j'étais déconcentré au début. Il y a eu beaucoup d'interruptions et d'attente. J'attendais beaucoup du retour du deuxième set. Quand j'ai repris, j'attendais beaucoup pour finir et mener 2 sets 0. Ensuite, j'ai eu un relâchement. Est-ce un coup d’hypoglycémie ou d'autre chose ? Je ne sais pas.
Maintenant, il va falloir monter encore d'un cran contre Nishikori...
B.P. : Je sais que c'est un très bon joueur. Il a gagné contre Federer à Madrid. J'ai vu le match. J'ai joué contre lui l'année dernière, j'ai perdu en deux sets, quelque chose comme 7-6, 6-4. C’était assez serré sur un court en dur. Je ne suis pas sûr que lui préfère la terre battue. En tout cas, le match sera difficile et c'est un excellent joueur.
On vous a senti plus serein, moins stressé qu'au premier tour. Etait-ce le cas?
B.P. : Oui, aujourd'hui j'étais un peu plus serein. Je l'avais joué trois fois, comme je l'ai dit, je l’ai battu trois fois, je savais que j'allais pouvoir jouer, que j’allais pouvoir le retourner. J'arrive assez bien à lire son service qui est une de ses grosses armes. Je me suis senti vraiment bien sur le court tout de suite. Forcément, un premier tour n'est jamais simple, surtout quand on joue Marcos, c'était très dur. Quand on passe ce vrai test, on se sent plus en confiance. C'était plus simple d’arriver sur le court et d'être plus détendu aujourd'hui pour moi.
Par rapport à votre rang de tête de série, vous avez rempli votre contrat. Une victoire contre Nishikori, ce serait du bonus?
B.P. : Du bonus, non, j'espère toujours une deuxième semaine. Mais on ne sait jamais avec le tirage sort, les joueurs. Honnêtement, tout le monde joue bien, on peut se faire surprendre par des joueurs comme Marcos. Pour moi, le premier tour était un tour très dur. Si je m'étais fait éliminer, je n'aurais pas été trop déçu parce que c'est un très bon joueur. Là, je joue Nishikori, je ne vais pas être favori, c'est sûr, c'est lui qui est 15ème mondial ou peut-être même mieux, 12ème ou 13ème. Je suis en pleine confiance, je joue bien sur terre en ce moment, ce n’est pas sa surface préférée mais il a fait de bons résultats en battant Federer, donc il faut s'en méfier.
Un mot sur ce coup droit, considéré comme votre coup faible, mais qui semble l'être de moins en moins...
B.P. : C'est vrai que c'est un coup faible, je ne peux pas dire l'inverse. Ce qui fait la différence, je pense que c'est la confiance, quand on gagne des matches, qu'on se rend compte qu'on peut faire des choses contre les très bons joueurs, que j'arrive à accrocher Federer, Nadal, ça donne confiance, et quand j'arrive sur le terrain, je me pose un peu moins de questions sur ce coup.
Avez-vous travaillé spécifiquement dessus? Procéder à des ajustements techniques?
B.P. : On a beaucoup travaillé avec mon entraîneur mais on n'a pas fait les changements radicaux en disant "on repart de zéro sur ce coup droit et on voit ce qu’il se passe". On a changé des petits détails et ce qui fait vraiment la différence, c'est la confiance. Il m'a fait comprendre que mon coup droit n'était pas si faible que cela, qu'il pouvait aussi m'apporter des points. Dans les moments importants, tous les joueurs me jouaient coup droit. Quand on joue coup droit maintenant, c'est différent. J'ai joué Granollers deux fois, il m'avait joué tout le temps mou sur mon coup droit et j’avais perdu. Là, j’ai progressé, les joueurs vont s'en rendre compte et vont devoir me jouer davantage sur le revers.
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