L’ovation de Roland, "l’un des plus beaux moments de la carrière de Djokovic"

Novak Djokovic n’a pas oublié Roland-Garros au moment d’entrer dans le vif du sujet, le troisième tournoi du Grand Chelem de l’année, Wimbledon, dont le tirage au sort aura lieu dans deux jours. "C’était beaucoup d’émotion pour moi de jouer ce tournoi de Roland-Garros, vu que c’est le seul que je n’ai jamais gagné, a-t-il rappelé. J’étais déterminé à remporter le trophée, je n’ai raté qu’un match, le dernier (battu en finale en quatre sets par Nadal). Mais cela a été un grand combat, un match très appréciable au final et cette ovation à la fin de la cérémonie des trophées a été l’un des moments les plus beaux et forts de ma carrière. J’en suis très reconnaissant au public et je serai de retour à Paris pour essayer de remporter le trophée". Le Serbe n’avait pas pu retenir ses larmes face à cette marque d’affection inattendue.

Présent à Londres pour la présentation de la Peugeot 508, dernier modèle de la marque automobile française dont il est l’ambassadeur, le numéro deux mondial a fait rire son auditoire quand a été rediffusé le moment de son quart de finale contre Raonic où sa raquette a heurté un panneau publicitaire et fait tomber… le P de la publicité de Peugeot, qu’il a replacé avant de prendre la pose une seconde devant lui.

"Je m’en souviens très bien, a développé Djokovic. Raonic, c’est toujours des matches difficiles. C’était un moment du match compliqué pour moi. J’avais du mal à retourner son service. J’ai appelé le ciel à la rescousse : « Dieu, aide moi, donne moi plus de puissance, patience, de rythme (« pace » en anglais)… Que des choses qui commençaient pas un P. Et c’est à ce moment là que ça que ça s’est passé. J’ai perdu l’équilibre, lâché la raquette, la raquette a fait tomber ce P et je me suis retrouvé avec ce P dans les mains. J’ai pris ça comme signe de la Providence. Je attrapé la lettre, et j’ai senti la puissance revenir."

Vérité amusante ou joli coup de comm’ ? On vous laisse juge, non vous avoir donné le fin mot de l’histoire : "Ce P, j’aurais aimé l’amener sur ma chaise, mais j’aurais eu un souci avec le Lion (symbole de la part). Alors je l’ai reposé." Maxime Picat, directeur général de la marque française, a alors offert à Djokovic le P de ce panneau publicitaire "comme le symbole des liens entre Peugeot" et le joueur.