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Tsonga: "Pas en prison"

Eurosport
ParEurosport

Publié 19/02/2009 à 17:45 GMT+1

Vainqueur sans convaincre de Golubev au 1er tour de l’Open 13 (7-6 6-2), Jo-Wilfried Tsonga a tenu à saluer l’ambiance du Palais des Sports de Marseille. Il en a profité pour donner son avis sur les nouvelles dispositions prises par l’ATP pour combattre le dopage.

Comment expliquez-vous votre difficile début de match ?
JO-WILFRIED TSONGA: Comme d'habitude, j'ai du mal à trouver de bonnes sensations lors des premiers tours. Pour ma part, depuis l'Open d'Australie, j'ai disputé beaucoup de tournois et il n'est jamais évident de s'adapter aux nouvelles conditions de jeu, à la nouvelle surface, à l'ambiance. Il me faut toujours un peu de temps pour trouver mes marques.
Quels sont vos ambitions ici à Marseille ?
J-W. T. : Je m'efforce de prendre les étapes les unes après les autres, de donner le maximum de moi-même. J'ai bien conscience qu'aucun match n'est jamais facile, qu'il n'y a personne à sous-estimer et que tout joueur est susceptible de me battre. Je prends donc les matches les uns après les autres, en ayant cependant toujours l'ambition d'en gagner le plus possible.
Avez-vous été gêné par le bruit et l'ambiance ?
J-W. T. : Non, pas vraiment. Ca ne m'a pas beaucoup changé de Rotterdam où là-bas aussi, c'était un peu “Wall Street”. Mais ici, on est d'autant plus compréhensif que c'était la journée des enfants.
Ressentez-vous le soutien populaire comme une pression supplémentaire ?
J-W. T. : Bien au contraire. Ca me donne encore plus envie dans les moments difficiles de me surpasser. C'est une force. C'est un peu mon essence, j'ai souvent besoin de cette ferveur pour m'exprimer totalement.
Comment expliquez-vous une telle différence entre la première et deuxième manche ?
J-W. T. : Je crois en fait qu'il a un peu perdu tout seul. Je n'ai pas fait grand-chose de mieux au deuxième set qu'au premier mais le fait de passer tout près du gain de la première manche l'a certainement fait un peu cogiter. J'ai pu en profiter.
A trop jouer, ne craignez-vous pas de puiser dans vos réserves ?
J-W. T. : Je ne pose pas trop la question. Tout ce que je sais, c'est que j'ai toujours l'envie de jouer. Ma forme physique, je ne m'en préoccupe pas trop. Il n'y a pas que moi qui ai beaucoup joué depuis le début de la saison, tout le monde est un petit peu fatigué mais je ne vais pas plaindre parce que c'est la conséquence de bons résultats. Ca faisait longtemps que je n'avais pas été en mesure d'enchainer les matches et les tournois de cette manière.
Pouvez-vous nos donner votre impression sur le suivi quotidien imposé par l'ATP pour combattre le dopage ?
J-W. T. : C'est clairement une contrainte. Il faut que l'on annonce chaque jour où l'on se trouve. En tennis, on ne peut pas avoir les mêmes traitements que dans d'autres sports où les compétitions ou les matches ne se déroulent qu'en week-end, dans des lieux connus. En tennis, on peut se trouver d'un jour à l'autre dans une autre ville ou sur un autre continent. Il devient alors très difficile de pouvoir préciser à chaque moment, 365 jours sur 365 où l'on se trouve. On est soumis aux aléas de la vie et de nos résultats. A tout moment, notre emploi du temps peut être totalement modifié, c'est pourquoi risquer la suspension pour avoir manqué trois rendez-vous avec des contrôleurs me parait un peu sévère. On est là pour jouer au tennis, on n'est pas en prison à devoir pointer chaque jour.
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