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Nadal en redemande

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 11/09/2011 à 09:20 GMT+2

Rafael Nadal a battu Andy Murray en demi-finales de l'US Open (6-4, 6-2, 3-6, 6-2) pour se hisser en finale pour la 2e année de suite. Comme l'an dernier, l'Espagnol, N.2 mondial et tenant du titre, tentera de battre à nouveau Novak Djokovic qui reste sur cinq succès consécutifs face à lui en 2011.

rafial nadal

Crédit: Eurosport

Jouer Rafael Nadal, c'est éprouvant. Le retrouver trois fois de suite en demi-finales de trois tournois du Grand Chelem différents, on imagine ce que cela doit avoir d'éreintant. C'est sans doute ce qui explique l'état d'agacement d'un Andy Murray extrêmement fébrile dès les premières minutes de sa demi-finale new-yorkaise contre le Majorquin, la première depuis sa finale perdue contre Roger Federer en 2008. Pas réputé pour son sang-froid sur un court, l'Ecossais s'est très vite mis à pester après son environnement, son short trop ample, le déclencheur d'un appareil photo... et a bien vite lâché prise au score, incapable de tenir la cadence instaurée par un Nadal entré dans son match tambour battant, à la longueur de balle remarquable, et auteur comme d'habitude de passings venus d'ailleurs. Six jeux durant, Murray, toujours aussi excellent en revers, a tenu le rythme. Et puis, à la moindre baisse de régime au service, à la moindre faille adverse à l'échange, Nadal s'est échappé, sans que Murray réagisse autrement qu'en grommelant contre le sort et ce si redoutable adversaire ibérique.
Nadal et Murray, le maître et l'élève
Rafael Nadal, lui, a tracé sa route sans fléchir, serein, vif sur les jambes, tranchant dans ses coups et la plupart du temps excellent au service dans les moments chauds. Comme Andy Murray s'est bien vite résigné, oubliant tout plan de jeu, le deuxième set n'a été qu'une formalité : au bout d'1h45 de jeu, Rafael Nadal menait déjà deux sets à rien (6-4, 6-2). L'Ecossais a pourtant trouvé la force de se révolter. Trop tard - Nadal n'a jamais perdu un match après avoir mené deux sets à rien - mais avec beaucoup de panache, Murray s'est rappelé que c'est en se montrant offensif et entreprenant qu'il a déjà battu Nadal en Grand Chelem (US Open 2008, Open d'Australie 2010) et qu'il avait failli y parvenir dès leur tout premier affrontement (Open d'Australie 2007). Le récent vainqueur de Cincinnati a alors multiplié les montées au filet, les services-volées même (14 montées, 12 points gagnés sur le seul troisième set) et, bien aidé par une première balle enfin efficace (5 aces), se donnait le droit de rêver en empochant le troisième set (6-3).
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2011 TENNIS US Open Andy Murray

Crédit: Reuters

Mais Rafael Nadal ne se laisse jamais déstabiliser bien longtemps et, sitôt effacée une balle de break d'entrée de troisième set, a continué son travail de sape. Murray a vite montré d'évidents signes de fatigue et, dès qu'il a baissé un peu d'intensité, l'Espagnol a été là, à l'affût, pour le cueillir. Vainqueur sans fléchir (6-4, 6-2, 3-6, 6-2), Nadal décroche ainsi le droit de défier, une fois de plus, Novak Djokovic en finale de Grand chelem, comme à Wimbledon, et comme lors de l'US Open de l'an dernier. Quant à Andy Murray, il faudra encore attendre pour avoir la preuve qu'il peut être autre chose qu'un champion des Masters 1000. Alors oui, jouer Nadal, c'est éprouvant, surtout quand comme Murray on n'a toujours pas trouvé l'antidote. Mais Novak Djokovic, lui, l'a trouvé depuis le début d'année. L'aura t-il encore lundi soir ?
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