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Murray veut conclure

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 27/08/2012 à 17:53 GMT+2

Andy Murray n'a probablement jamais été aussi près de toucher au but en Grand Chelem. L'Ecossais va-il enfin y parvenir à New York ?

Andy Murray of Britain reacts to his play against Chardy of France during their third round match in the 2012 Cincinnati Masters (Reuters)

Crédit: Reuters

Passé à l'US Open: C'est ici que le Britannique a atteint pour la première fois de sa carrière la finale d'un tournoi du Grand Chelem. C'était en 2008. Il s'était alors incliné en trois sets face à Federer. On se disait que son tour viendrait bientôt mais, quatre ans et trois autres défaites en finale plus tard, Murray attend toujours. Après sa finale, il a connu deux désillusions d'éliminations en huitièmes en 2009 et au troisième tour en 2010 avant de retrouver le dernier carré l'an passé. C'est le seul des quatre tournois majeurs où Murray n'a encore jamais disputé deux ans de suite les quarts de finale.
L'enjeu: Est-il vraiment nécessaire de faire un dessin? Il ne manque qu'une chose à Andy Murray: remporter un tournoi du Grand Chelem. Qu'il le veuille ou non, il ne pourra être considéré comme un grand champion tant qu'il n'aura pas atteint cet objectif. Il n'en a sans doute jamais été aussi proche.
Forces: Un jeu qui s'exprime parfaitement naturellement sur cette surface, peut-être même plus encore que sur gazon. Murray possède aujourd'hui un jeu ultra-complet et son derrière son apparence frêle, il sait se muer en marathonien des courts. Tous ces atouts, il les a dans sa manche depuis un moment déjà, mais son jeu a encore évolué dans le bon sens depuis le début de l'année. Mais la grande source d'espoir, c'est évidemment sa victoire aux Jeux Olympiques, où il a battu successivement Djokovic puis Federer. Comme à Wimbledon deux semaines plus tôt, il est apparu maitre de son jeu et de ses émotions sur le court, comme si la pression ne l'étouffait plus. C'est ce qui incite à penser que Murray est prêt à franchir la dernière marche. Sa préparation maigrichonne ne doit pas inquiéter. Il est même peut-être préférable pour lui d'avoir perdu tôt à Toronto et Cincinnati. Il avait besoin de souffler. Puis il était arrivé à Wimbledon en ayant perdu d'entrée au Queen's…
Faiblesses: L'absence de titres en Grand Chelem. A ce stade, quand on flirte aussi souvent avec de si jolies filles sans pouvoir les étreindre pleinement, ça finit par peser, quoi qu'en dise Murray. Dans les moments clés, à ce niveau, l'aspect psychologique joue forcément, et contre un Djokovic ou un Federer, ce rapport de forces-là, en Grand Chelem, n'est pas en faveur du Britannique. Face à ces deux joueurs, il a perdu cinq fois sur cinq en Grand Chelem, dont quatre fois en finale. Si on y ajoute Nadal, son bilan en Grand Chelem contre les trois meilleurs joueurs du monde est de 2 victoires pour 11 défaites. Nadal n'est pas là, mais Federer et Djokovic, si. Et s'il veut décrocher son premier titre majeur, Murray devra probablement les croiser. Et les battre. C'est vraiment ce qui fait défaut à l'Ecossais car, pour le reste, il a tout.
La stat: 10. Andy Murray a déjà disputé 10 demi-finales en Grand Chelem. Tous ceux qui ont disputé au moins dix demi-finales dans leur carrière ont remporté au moins un titre majeur. Murray est donc une sorte d'anomalie aujourd'hui. D'autant qu'il a atteint dix fois le dernier carré à seulement 25 ans. A titre de comparaison, Jim Courier n'a joué que 11 demi-finales. Mais il a gagné quatre titres majeurs…
La question: A-t-il digéré son titre olympique et, plus globalement, son mois de juillet émotionnellement très fort mais éreintant avec ses deux finales sur le court central de Wimbledon? Entre les Jeux et l'US Open, Murray a disparu prématurément à Toronto comme à Cincinnati.
Son tableau: A priori relativement tranquille jusqu'en huitièmes de finale. Alex Bogomolov sera son premier adversaire. Il pourrait ensuite croiser Dodig puis Lopez ou Bellucci. A partir de là, la route de la finale pourrait être très épicée pour Murray avec, si la logique est respectée, un enchainement Raonic-Tsonga-Federer. Mais on disait aussi de l'Ecossais qu'il avait été martyrisé par le tirage à Wimbledon. Ça ne l'avait pas empêché d'aller en finale pour la première fois.
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