Serena, la touche finale
ParEurosport
Mis à jour 09/09/2012 à 16:59 GMT+2
Sur un nuage depuis son sacre à Wimbledon, Serena Williams affronte Victoria Azarenka en finale de l'US Open, reportée à dimanche en raison des conditions météo peu optimistes. L'Américaine a l'occasion d'accrocher un 15e Majeur à son palmarès, mais la N.1 mondiale ne l'entend pas de cette oreille.
Serena Williams a faim de victoires... Titrée à trois reprises (1999, 2002, 2008) à Flushing Meadows, la N.3 mondiale n'a toujours pas digéré la finale perdue l'an passé sur ses terres face à Samantha Stosur. Elle aura une seconde chance face à la Bélarusse, dimanche. "C'est ce que je voulais et ce dont je rêvais depuis le début de la saison. Je suis très heureuse de revenir en finale ici", a expliqué la sœur de Venus. Pour sa 19e finale en Grand Chelem, l'Américaine ne rêve que d'une chose : inscrire un 15e Majeur à son palmarès. Mais elle ne sous-estime pas pour autant Azarenka : "C'est la joueuse la plus solide et la plus régulière cette année. Je n'ai rien à perdre et c'est un très bon défi. Victoria sera là pour gagner."
La Bélarusse, elle, s'attend logiquement à souffrir. "Je dois absolument trouver quelque chose pour la surprendre, parce que Serena (Williams) est en grande forme et a fait le plein de confiance. Elle a tout pour elle", a-t-elle lâché devant la presse. Et pour cause : depuis son élimination surprise au 1er tour des Internationaux de France, la cadette de la famille Williams n'a perdu qu'un seul match. Elle s'est imposée en simple et en double à Wimbledon et aux Jeux Olympiques. Seule, Angelique Kerber est parvenue à la freiner, en quarts de finale à Cincinnati.
Mouratoglou : "Serena n'est jamais rassasiée"
A New York, Serena Williams n'a pas relâché la pression. La Californienne n'a concédé jusqu'ici que 19 jeux, soit 3,1 jeux en moyenne par match. Une misère. "C'est une joueuse hors-norme. Comme Roger (Federer), elle n'est jamais rassasiée de l'envie de gagner et l'amour du jeu", a reconnu le coach personnel de l'Américaine, Patrick Mouratoglou, en charge de son programme d'entraînement depuis l'après-Roland-Garros.
Alors comment Azarenka, menée 9-1 dans leurs confrontations, va-t-elle bien pouvoir inverser la tendance ? "Le bilan de nos face-à-face est éloquent. Serena, c'est du lourd", a-t-elle surenchéri, elle dont l'unique victoire face à la native de Saginaw (Etats-Unis) remonte à Miami 2009. Gare donc à ne pas prendre une déculottée, spécialité de l'Américaine depuis le début de cette quinzaine.
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