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US Open 2013 - John Isner : "C'était stupide de ma part"
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Publié 01/09/2013 à 13:13 GMT+2
Contrairement au match face à Monfils, John Isner a été plus démonstratif avec le public face à Kohlschreiber. Mais cela n'a pas réussi au géant américain. Le numéro un US est sorti par la petite porte, laissant un seul et dernier représentant dans le tableau masculin : Tim Smyczek.
John Isner
Crédit: Panoramic
Faire le show ne réussit pas. Décidé à donner de sa personne lors de son match face à Philipp Kohlschreiber, John Isner a fini par perdre son match du troisième tour face à l'Allemand, comme l'an passé. Sauf qu'au lieu de tomber en cinq sets, le numéro un américain a rendu les armes au bout de quatre. "La fatigue m'a rattrapé. C'est ma faute car j'ai dépensé trop d'énergie dans ce quatrième set à être trop démonstratif. J'ai voulu faire jouer la foule, mais dans un match aussi long et dans ces conditions de jeu difficiles j'ai fini par souffrir et être à sec. C'était stupide de ma part."
La déception est d'autant plus grande que l'US a passé un bel été, fort de 19 victoires en 24 matches après Wimbledon, dont un titre à Atlanta. Mais qui n'a pas su se confirmer à New York. "Ma cuisse n'a pas été un problème, poursuit le géant US de 2,08m. Si j'étais resté calme, j'aurais certainement pu aller plus loin. J'adore ce genre d'ambiances, devant mon public et un stade plein, mais j'y ai laissé trop d'énergie et je l'ai payé en fin de quatrième set. Lui a joué de manière intelligente et a été meilleur que moi, aussi simple que ça." Lui qui se déclarait déçu par le public après son match face à Monfils a fini par payer son excès de zèle face à Kohlschreiber, beaucoup moins showman que Monfils...
"J'en ai fini avec le tennis pour un moment"
C'est d'autant plus dommage qu'il aurait pu rencontrer de nouveau Rafael Nadal, l'autre homme en forme de l'été avec deux titres consécutifs à Montréal et Cincinnati. Encore une fois incapable de durer dans ce tournoi, où il n'a signé qu'un quart de finale en sept participations, le numéro un américain concentre désormais sur Tim Smyczek, 109e mondial et invité à NY, les derniers espoirs des Américains à l'US Open. Si le Floridien venait à perdre face à Marcel Granollers dimanche, il n'y aurait aucun US en seconde semaine du tournoi pour la première fois de l'ère Open (1968). Ce qui stigmatiserait un peu plus les difficultés auxquelles sont confrontés les USA dans ce sport qu'ils ont longtemps dominé.
Cela sera en tout cas le cadet des soucis d'Isner : "Je m'en fiche, je vais regarder du football américain pendant un moment, il n'y a que ça qui m'intéresse, s'est même laissé dire Isner, réputé pour un être un grand amateur de foot US. Je suis content pour Tim mais je ne vais pas regarder le match, j'en ai fini avec le tennis pour un moment." N'en serait-il finalement pas de même pour la majorité des Américains ?
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