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US Open 2013 - La nuit américaine : Djokovic bouscule ses habitudes, l'exploit de Duval

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 28/08/2013 à 08:40 GMT+2

On a veillé pour vous cette nuit à Flushing Meadows. Les petits réglages de Novak Djokovic, l’exploit de Victoria Duval et le match à distance Azarenka - Williams : voici ce qu’il ne fallait pas louper ce mardi.

TENNIS US Open 2013 Novak Djokovic

Crédit: Panoramic

  • Djokovic, la patte Fibak ?
A propos du n°1 mondial, une nouvelle figure vient de faire son apparition dans son box : l’ancien joueur Polonais Wojtek Fibak, représentant émérite du service-volée dans les années 1970. S’il n’envisage évidemment pas une révolution de son jeu, Novak Djokovic a profité de la faible réplique donnée par Berankis, battu 6-1 6-2 6-2, pour laisser deviner quelques petits ajustements dans sa palette : un retour-volée par-ci, des montées à contretemps par là… De là à y voir une recherche de solution face à un mal persistant nommé Rafael Nadal, il n’y a qu’un pas… que le Serbe refuse de franchir : "Quand on se sent bien, c’est important de tenter des choses nouvelles, sans forcément avoir d’idée précise derrière la tête." A confirmer donc – ou infirmer – face à une opposition plus redoutable que celle offerte par le Lituanien en guise d’entrée en matière.
  • Queen Victoria
Si l’on pointe souvent du doigt le tennis masculin américain et son absence de relève, on ne peut omettre de signaler que, côté féminin, de nombreuses jeunes pousses ne demandent qu’à éclore à l’ombre de Serena Williams. Tandis que Sloane Stephens se permet de devancer Novak Djokovic dans les sollicitations de moteurs de recherche américains, c’est Victoria Duval qui a eu droit ce mardi soir à la grande salle d’interview, celle réservée aux stars, après sa victoire retentissante sur Samantha Stosur (5-7 6-4 6-4).
Malgré un filet de voix claire venant rappeler à chaque instant qu’elle sort à peine de l’enfance, la jeune fille de 17 ans ne s’est pas montrée plus impressionnée par les questions en batterie que par les coups droits de Stosur quelques heures plus tôt, quand l’Australienne menait 7-5 4-2. Au point que son interview a débordé du créneau programmé et que la reine du jour a fini par contraindre un certain Novak Djokovic, qui attendait la place après son succès sur Ricardas Berankis, à prendre son mal en patience…
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Victoria Duval - US Open 2013

Crédit: Reuters

  • A bicyclette…
Et de trois "bicyclettes" en ce premier tour d’US Open : après Carla Suarez Navarro (Lauren Davis) et Sara Errani (Olivia Rogowska), c’était au tour de Victoria Azarenka de renvoyer au vestiaire une adversaire punie d’un double 6-0. La numéro deux mondiale n’a passé qu’une heure et cinq minutes sur le court face à l’Allemande Dinah Pfizenmaier. Le match à distance est bel et bien lancé avec Serena Williams, l’autre immense favorite pour le titre, qui n’a de son côté concédé qu’un jeu à Francesca Schiavone pour son entrée en lice. Le décompte est enclenché, peut-être jusqu’à la finale logiquement attendue entre les meilleures joueuses des deux dernières années.
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Victoria Azarenka

Crédit: Reuters

  • Du rire aux larmes
La salle d’interview, c’est un réceptacle à émotions, en particulier dans les cas de défaites. Les réactions y sont parfois exacerbées, la plupart des joueurs n’étant guère friands de cette séquence obligatoire de confession derrière un micro, où il s’agit de répondre à chaud à des questions remuant trop de pensées douloureuses car encore toutes fraîches à l’esprit. Alors parfois, ça déborde. Soudain, on bifurque et on sort du cadre. Dans la tristesse, comme avec Andrea Petkovic, ancienne Top 10 qui a fondu en larmes après sa défaite au premier tour contre Bojana Jovanovski : "On a beau essayer, essayer encore, il y a des moments où on a l’impression que rien ne fonctionne, a-t-elle lâché entre deux sanglots. C’est extrêmement frustrant."
Plus rarement, on bascule dans le loufoque, comme avec Jack Sock en fin d’après-midi. Plus que la victoire de l’Américain sur abandon de Philipp Petzschner, ce sont les énormes chaussettes rouges arborées par l’Allemand qui ont conféré tout son sel à la conférence de presse, avec un Sock intarissable à propos des jeux de mots qu’il a l’habitude d’entendre sur son nom de famille : "Mais j’aime ça. Cela me fait marrer. Sock, c’est un bon nom. Simple, facile à retenir, un nom bien américain. Cela me plait."
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Andrea Petkovic

Crédit: Imago

  • Bartoli, ce n’est pas fini… au moins en conférence de presse
Fidèle au poste jusqu’à la fin du programme nocturne, une consultante de luxe fait ses débuts pour Eurosport à l’occasion de l’US Open : Marion Bartoli, récente championne de Wimbledon… et toute aussi récente retraitée. Depuis dimanche, il est pourtant abondamment question de la numéro un française à chaque conférence de presse des tricolores. De son legs aux joueuses françaises, de son épanouissement flagrant depuis ce titre décroché à Londres… Chacun est sollicité.
Pensif, Julien Benneteau a souligné que "la métamorphose se dessinait déjà depuis plusieurs mois, avec son souhait d’expérimenter de nouvelles méthodes d’entraînement." Alizé Cornet, devenue n°1 française sur les terrains, s’est de son côté amusée de cette idée fixe médiatique : "Marion, on va l’appeler Voldemort : celle dont il ne faut pas prononcer le nom !" Ce qui s’annonce loin d’être simple alors que l’intéressée redevient la première fan des joueuses de l’équipe de France de Fed Cup dès qu’elle quitte la cabine des commentateurs.
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