US Open - 1er tour : Djokovic écarte Schwartzman et attend Mathieu

Depuis l'édition 2007, c'est presque devenu une habitude. Quand Novak Djokovic entre en lice à New York, c'est pour ne pas perdre de temps. Son premier tour face à l'Argentin Diego Schwartzman n'a pas dérogé à la règle ce lundi : après 1h37 de jeu et sept jeux concédés en trois manches, le numéro un mondial a rapidement décroché son billet pour le 2e tour de l'US Open pour la dixième fois en autant de participations (6-1, 6-2, 6-4).

Finaliste des quatre dernières éditions de l'US Open et vainqueur à Flushing Meadows en 2011, Djokovic sort d'une période délicate avec des éliminations en huitièmes de finale des Masters 1000 de Toronto et de Cincinnati. Sa victoire expéditive face à Schwartzman, spécialiste de terre battue et 79e mondial, lui a permis au moins d'entrer tranquillement dans ce tournoi où il ne devrait pas connaître beaucoup de difficultés pour atteindre au moins les huitièmes de finale, peut-être face à John Isner.

A moins que son prochain adversaire ne sorte une prestation XXL. Celui qui s'avance désormais face au Serbe est Paul-Henri Mathieu. Le Français a bataillé pendant quatre heures au premier tour pour éliminer le Luxembourgeois Gilles Muller 6-7 (7/9), 7-5, 7-6 (8/6), 6-7 (3/7), 6-1... quasiment à sa grande surprise.

"Je n'étais pas sûr de mon état physique avant mon match, je me suis étonné", a reconnu Mathieu, qui devait encore il y a peu se contenter d'entraînement de 45 minutes. "Depuis Wimbledon, j'étais très fatigué, j'ai un coup de "moins bien" physique. Les journées d'entraînement avant ici, j'avais très peu d'autonomie. J'arrivais avant ce match sans repères et finalement, c'est aujourd'hui que je me suis sentis le mieux. Je suis content de m'être sorti de ce match, j'en avais vraiment besoin", a admis le 81e joueur mondial qui n'a gagné que 9 de ses 23 matches disputés sur le circuit ATP cette saison.

Face à Djokovic, finaliste des quatre dernières éditions de l'US Open, Mathieu sait que la tâche sera "compliquée"."Si je me sens bien physiquement, j'ai toutes les armes pour me faire plaisir. Je ne vais pas dire que je suis ultra favori, j'ai très peu de chances de l'emporter, mais s'il y a une petite chance, je vais la saisir", a-t-il conclu. Se faire plaisir, voilà les mots que le Strasbourgeois devra retenir pour affronter le Serbe qui n'a perdu que deux fois dans sa sa carrière au deuxième tour d'un Grand Chelem : à Roland-Garros en 2005 face à Coria et Wimbledon en 2008 face à Safin.