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Wimbledon 2013 - Drouet-Mauresmo : la formule gagnante de Bartoli

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 04/07/2013 à 15:17 GMT+2

A Roland-Garros, Marion Bartoli cherchait encore ses repères après un début de saison difficile. Un mois après, la voilà en demi-finale de Wimbledon. Entre-temps, Papa s’est éclipsé. Amélie Mauresmo et Thomas Drouet ont fait leur apparition. La recette de l'épanouissement de la joueuse et de ses succès cette semaine.

Marion Bartoli_Thomas Drouet (Wimbledon)

Crédit: Eurosport

Marion Bartoli a (peut-être) définitivement pris son envol. En décidant de couper le cordon avec son père, pour la troisième fois après sa courte tentative avec le duo Novotna-Kuczynska en mars, puis un essai tout aussi court avec Gérald Brémond en avril, la Française a peut-être pris LA décision qu’il fallait pour enfin trouver son équilibre. A Wimbledon, la voilà même en position de rejouer une finale de Grand Chelem six ans sa première. Avant cela, jeudi, elle disputera une nouvelle demi-finale face à la Belge Kirsten Flipkens pour concrétiser ce renouveau. Ce qui a changé : son équipe, composée d’un certain Thomas Drouet, ex-sparring-partner de Bernard Tomic, et dont le nom a été exposé au grand public pour avoir été frappé par Tomic père lors du dernier Masters de Madrid. Et Amélie Mauresmo, capitaine de Fed Cup qui veille sur elle, même en dehors des campagnes tricolores.
Au départ simple sparring-partner, le Franco-Monégasque a pris de plus en plus de place dans le clan Bartoli, au point d’enfiler une casquette qui ressemble à s'y méprendre à celle d’un entraîneur. Sa méthode et sa vision du tennis semblent aux antipodes de celles de Walter Bartoli, même s'il a déclaré cette semaine proposer à la joueuse un mix entre ce qu'elle a toujours connu et de nouvelles visions : "Avec moi, elle travaille dans la bonne humeur. Je ne donne pas de directives, je ne suis pas son boss. On dialogue beaucoup. On fait le boulot sérieusement et une fois que c'est fini, on va au restaurant et on déconne." Si le père se détache petit à petit de l’encadrement de sa fille, il est toujours dans le coin : "Il lui donne toujours quelques conseils mais a plus retrouvé son rôle de papa", a ajouté son jeune coach. A 28 ans, cet envol semblait nécessaire voire vital pour la suite de la carrière de la Française. Et ça se ressent dans son attitude. Souriante avec les journalistes, de plus en plus accro à twitter, la leader du tennis français semble avoir changé sur le court, mais aussi en dehors.
Mauresmo a modifié ses projets pour rester aux côtés de Bartoli
De son côté, Amélie Mauresmo n’a aucun rôle officiel à part celui de capitaine de l’équipe de Fed Cup. Mais elle est toujours dans les parages : "Il n’y a pas grand-chose à changer chez elle. Elle monte en puissance, elle sait ce qu’elle a à faire", estime Amélie Mauresmo, parole d'autorité en la matière puisqu'elle a gagné Wimbledon en 2006. Présente dans le box de Bartoli depuis le début du prestigieux tournoi londonien, la capitaine de l’équipe de France de Fed Cup a modifié ses plans initiaux pour pouvoir assister à la fin du tournoi. "Je suis surtout là pour répondre à d’éventuelles questions, lui venir en aide sur le plan du jeu par rapport à l’adversaire ou par rapport à la gestion de l’événement", précise l’ancienne numéro un mondiale. Deux, trois minutes de brief avant chaque match, et Bartoli part au combat l'esprit léger.
Maintenant, pour officiellement parler de duo gagnant, il faudra que la Française retourne au moins en finale de Wimbledon en dominant une joueuse qui monte, Kirsten Flipkens. Si Bartoli bénéficie des conseils d’Amélie Mauresmo, Kirsten quant à elle est conseillée à distance par une certaine Kim Clijsters (enceinte de son deuxième enfant). Avant de retrouver dans une éventuelle finale la Polonaise Agnieszka Radwanska ou l'Allemande Sabine Lisicki. Ses adversaires sont prévenues : Bartoli s’épanouit de nouveau avec une équipe en béton derrière elle. Une image idyllique qui, quoiqu'il arrive à Wimbledon, ne pourra qu'être appréciée dans la durée.
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Marion Bartoli, 2013, Wimbledon

Crédit: Panoramic

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