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Son admiration pour Djokovic, ses retrouvailles avec Lendl : Andy Murray se livre avant Wimbledon

Laurent Vergne

Mis à jour 28/06/2016 à 00:31 GMT+2

WIMBLEDON 2016 – Vainqueur en 2013, Andy Murray est sans doute le principal opposant à Novak Djokovic sur la route du titre cette année sur le gazon londonien. L'Ecossais, qui ne tarit pas d'éloges sur le numéro un mondial, espère pourtant mettre fin à sa folle série.

Novak Djokovic et Andy Murray

Crédit: AFP

Andy Murray est toujours très attendu à Wimbledon. Mais cette fois, si le "media day" s'est tenu comme d'habitude à deux jours du coup d'envoi du Grand Chelem londonien, il avait surtout lieu au lendemain de l'annonce des résultats du référendum qui a vu le Royaume-Uni trancher en faveur d'une sortie de l'Union européenne.
L'avis de Murray était donc guetté, d'autant que l'Ecosse, elle, a massivement voté pour le "Remain". Mais "Muzz" n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet. "Je ne parle pas de ça aujourd'hui", a-t-il prévenu d'emblée devant la presse samedi. J'ai suivi ça de très, près, j'ai veillé très tard, mais je n'en parlerai pas". Le timing n'était pas bon. Pour l'heure, c'est 100% Wimbledon. Après, peut-être... En attendant, le numéro deux mondial a donc parlé tennis. Et là, il avait des choses à dire.

Son premier tour ? Un inédit duel britannique

Andy Murray débutera a priori en douceur, face au 234e joueur mondial, Liam Broady qui, à 22 ans, va disputer son tout premier match en Grand Chelem. C'est la première fois qu'il va affronter un autre Britannique à Wimbledon. "Ce sera intéressant, nouveau. En tout cas pour moi, a-t-il confié. Ce sera un peu étrange, aussi. Je me suis entraîné avec lui pour la première fois après l'Open d'Australie. C'est un bon mec, il travaille dur. Je pense qu'on va jouer sur un grand court, donc ça va être une belle expérience pour lui."

Djokovic ? Murray est admiratif

Battu en finale de l'Open d'Australie et de Roland-Garros par Novak Djokovic, dauphin du Serbe au classement mondial et dominé 13 fois lors de leurs 15 dernières confrontations, Murray est bien placé pour mesurer l'aspect extraordinaire de ce qu'accomplit le patron du circuit depuis maintenant près de deux années.
"Il est d'une incroyable régularité, a-t-il noté. Je ne sais pas si c'est déjà arrivé, que quelqu'un passe pratiquement un an en arrivant en finale de tous les tournois qu'il dispute. C'est la chose la plus impressionnante". Dans le jeu, Murray parait souvent se heurter à une équation insoluble face au Djoker. "Objectivement, il joue bien chaque coup. Il n'a pas de faiblesse dans son jeu. Il fait tout correctement", estime l'Ecossais.
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Serbia's Novak Djokovic (L) and Britain's Andy Murray

Crédit: AFP

Les retrouvailles avec Lendl ? Un surcroit de confiance

C'est sans doute une façon un peu réductrice de voir les choses, mais les faits sont têtus : avant de travailler avec Ivan Lendl, Andy Murray n'avait gagné aucun titre majeur. Depuis la fin de sa (première) collaboration avec l'ancien numéro un mondial, il n'a plus rien gagné non plus. Ses trois principaux faits de gloire individuels (Jeux Olympiques 2012, US Open 2012, Wimbledon 2013), Murray les a conquis sous la férule de Lendl.
Pour la première fois depuis 2014, l'octuple vainqueur en Grand Chelem sera de retour dans le box de Murray, puisque les deux hommes ont décidé de remettre le couvert ensemble. "Cela donne un peu de confiance supplémentaire d'être avec lui, concède Muzz, parce que je sais que la dernière fois que nous avons travaillé ensemble, c'était une réussite. J'ai confiance en ce qu'il me dit. Je ne ressens pas de pression de retravailler avec lui. Au contraire. J'ai déjà pris beaucoup de plaisir ces derniers jours lors des entraînements."

La Coupe Davis et les JO ? Il sera là (a priori)

C'est un été particulièrement chargé en tennis avec l'enchainement de Wimbledon, de la Coupe Davis, des Jeux Olympiques, des Masters 1000 nord-américains et de l'US Open pour finir en beauté. Murray, lui, entend bien faire le plein. Il a confirmé sa présence pour le quart de finale de Coupe Davis sur terre battue, à Belgrade, contre la Serbie. "Le plan, c'est d'y aller. Je me sens bien physiquement, et si ça continue à aller bien, je jouerai à Belgrade", a-t-il promis, bien décidé à défendre le titre acquis l'an dernier.
A Rio aussi, il arrivera en tant que tenant du titre. Médaillé d'or à Londres en 2012, il espère doubler la mise. Même le virus Zika ne l'effraie pas. Ou plus. "Je vais parler à une série de médecins et écouter leurs conseils, avait-il expliqué pendant Roland-Garros. Je prévois de m’aligner à Rio, mais j’ai besoin d’informations supplémentaires avant de faire un choix définitif." Visiblement, il a été rassuré. "J'ai parlé à mon médecin, je me suis renseigné, et les médecins ont l'air de penser que le risque est limité. Je dois encore discuter avec eux, mais mon plan est de jouer à Rio."
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5 aoû 2012 : Andy Murray champion olympique

Crédit: Eurosport

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