Masters 2013 - L'homme de la fin de saison, c'est Djokovic, pas Nadal (6-3, 6-4)

On savait Novak Djokovic capable de commencer une saison sur un sans-faute. Le Serbe a également démontré qu'il savait terminer l'exercice de la même manière. Depuis sa défaite face à Nadal en finale de l'US Open, le numéro deux mondial ne perd plus... Après Pékin, le Masters 1000 de Shanghai et celui de Paris-Bercy, "Nole" a enlevé son troisième trophée au Masters de Londres face au Majorquin, lundi soir (6-3, 6-4). Comme en 2010 face à Federer, Nadal, pourtant l'incontournable numéro un mondial 2013, échoue dans la quête du dernier grand titre qui manque à son palmarès, cette fois-ci face à Djokovic qui signe une 22e victoire consécutive sur le circuit ATP. Et ce n'est pas fini pour lui en 2013, le Serbe ayant encore une finale de Coupe Davis face à la République tchèque à disputer...

Dès le début du match, Djokovic a montré qu'il avait toujours faim de victoires. Surtout face à Nadal, celui qui l'a destitué de sa place de numéro un mondial cette année. Pris à la gorge par les balles longues de son adversaire, l'Espagnol s'est vite retrouvé avec un break de retard et une balle de double break à négocier. Avec seulement trois coups gagnants à se mettre sous la dent dans le premier acte, Nadal a été mis au régime eau et pain sec. En revanche, au rayon fautes directes, ce fut l'orgie : onze en première manche et encore douze dans la seconde. Soit 23 points donnés au total au Serbe, pas mécontent de ces offrandes qui ont irrésistiblement fait basculer cette finale du côté serbe.

Après un départ canon dans ce Masters, Nadal doit se sentir maudit sur cette épreuve qui se refuse toujours à lui. Mais force est de constater qu'en indoor, Djokovic était injouable en cette fin de saison et que Nadal manque encore d'armes. Comme un symbole, le Serbe égale la meilleure série de la saison avec cette 22e victoire de suite que l'Espagnol avait déjà réalisée deux fois cette année sans parvenir à la dépasser. Le Serbe aura encore la Coupe Davis pour améliorer cette marque avant la fin de l'année, avant de s'attaquer à un autre objectif : cette place de numéro un mondial qui lui a échappé et qu'il voudra récupérer en 2014. S'il démarre aussi fort 2014 qu'il a terminé 2013, Nadal a du souci à se faire.