Serena "regrette"

SERENA WILLIAMS: "Ce qui se passe aujourd'hui (lundi) ce sont les conséquences d'une blessure qui m'a gênée ces dernières semaines. J'étais gênée dans mes mouvements. Je ne sais pas quelle est la gravité de ma blessure, mais je ne veux évidemment pas que cela empire. Je ne voulais pas risquer de devoir faire l'impasse sur Roland-Garros. Je voulais bien faire, mais ce qui importait c'était d'essayer de rester en lice à Paris, et de jouer à la fois en simple et en double là-bas. Donc, j'ai tout fait pour ne pas devoir y renoncer."

S.W: "Oui, mais je n'ai pas vraiment le choix quand au fait de jouer ou non."

S.W: "Tout à la fois. Si vous aditionnez les deux, cela fait beaucoup d'argent. Je ne sais pas pour vous, mais je n'ai pas envie de jeter des centaines de milliers de dollars par les fenêtres."

S.W: "Vous voudriez payer à ma place? Ce n'est pas trop cher pour vous ? Je suis en train de faire refaire ma maison. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais pour moi, 75.000 dollars c'est beaucoup d'argent. Ca représente la totalité de ma facture pour le mobilier, les escaliers, la tapisserie, et j'en passe. Dans les conditions économiques actuelles, je ne suis pas forcément heureuse de signer un chèque de 75.000 dollars. Vous le seriez, vous ?"

A: "Je n'en sais rien. Je ne suis là que pour jouer et faire de mon mieux. Mais aujourd'hui ça n'a pas suffit."

S.W. : "Les amendes, oui, je ne sais pas. Sans doute."

S.W. : "Je ferai en fonction de mes sensations. Si je me sens mieux dans deux jours, je vais m'y remettre et bien me faire soigner. Je pense que ça devrait aller."

S.W. : "C'est toujours difficile à gérer. Surtout lorsqu'on espère obtenir des résultats. Mais bon, j'imagine que ce qui importe c'est de ne jamais cesser de se battre.

S.W. : "Oui, j'ai commis une erreur en choisissant de jouer un tournoi que je n'aurais pas dû jouer. Cela m'a déstabilisée, mais ce n'est rien. C'est la vie."