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Etape 4 : déclarations

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ParEurosport

Mis à jour 25/08/2011 à 10:58 GMT+2

Voici ce qu'ont déclaré les principaux protagonistes à l'issue de l'Etape 4 de la 42e Solitaire du Figaro, à Dieppe.

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Crédit: Eurosport

Jérémie Beyou (BPI, 1er de l'étape 4 et 1er de la Solitaire 2011) : "A la fin, c'était une super petite régate. Paul [Meilhat] a empanné un peu trop loin. Et puis voilà ! J'ai bien géré, il faut un peu de réussite aussi. Toute la nuit c'était un peu longuet. Il y avait du marquage sur Fabien [Delahaye], je n'ai jamais été trop inquiet. A la fin je me suis dit que Fabien ce serait plus propre s'il était derrière. Il m'aurait battu deux fois (il a remporté la 1re étape), je l'aurais battu deux fois, voilà. Ça fait un peu cour de récré mais bon ! Et puis je me suis dit que ce serait bien que Fabien soit derrière alors je me suis rapproché de Paul, le vent est rentré un peu par derrière et on est revenu un peu sur Macif et à un moment tu te dis c'est bon, la Solitaire c'est dans la poche, une régate gagnée, ça a fait tilt. Je n'y pensais pas du tout à cette victoire d'étape et puis avec la réussite, j'ai beaucoup de chance. La première partie de l'étape, je l'ai vraiment faite à ma main. Fabien était dans les mêmes parages que moi. Mais j'étais le premier à virer, le premier à aller à la côte au Four (Chenal du Four, ndlr), le premier à aller vers la bascule en Manche. Quand ça a commencé à prendre feu sous Guernesey, je me suis dit qu'il était temps que je sois observateur.
Cette victoire, il faut que j'en profite, que je savoure. Tout était facile. Quand tout le schéma stratégique est très clair dans la tête, tu as une bonne vitesse, et ça fonctionne. (..) C'est un enchaînement de choses. Je me suis toujours dit qu'il y avait une méthode pour gagner à chaque fois. Il faut prendre en main sa façon de naviguer, ne jamais subir."
Fabien Delahaye (Port de Caen Ouistreham, 3e de l'étape 4 et 2e de la Solitaire) : "Cette dernière étape était vraiment difficile. Nous n'avons pas eu les conditions escomptées et avons passé notre temps à naviguer bord à bord avec les autres concurrents, à jouer dans les cailloux... C'est usant ! A certains moments, Jérémie se trouvait à deux mètres de moi. Dans ces cas là, tu ne peux pas dormir et donc volontairement, je m'écartais un peu pour garder un peu de champs et aller faire une sieste. L'arrivée était particulièrement intense avec 4 bateaux en 35 secondes et ça a donné beaucoup de piment sur cette arrivée !"
Thomas Rouxel (Bretagne - Crédit Mutuel, 22e de l'étape 4 et 5e de la Solitaire à 1 h 22 min 06 sec) : "Le bilan est mitigé. J'ai vraiment le sentiment d'avoir bien navigué sur les deux premières étapes, j'étais bien en phase et puis je n'ai pas retrouvé ce rythme sur les deux dernières étapes. Ça se joue à peu de choses.»
Anthony Marchand (Bretagne - Crédit Mutuel, 18e de l'étape 4 et 10e de la Solitaire à 1 h 56 min 13 sec) : "C'est sûr que le bilan de cette édition est honorable. J'étais fier de montrer que j'étais capable de me dépasser quand sur la deuxième étape, j'ai dû naviguer à l'ancienne, sans pilote et sans instruments, suite à une panne d'électronique. Au final, c'est vrai que dixième de la Solitaire, ce n'est pas si mal pour une deuxième année. Mais maintenant, j'aimerais bien aller jouer plus souvent avec les copains de devant !"
Morgan Lagraviere (Vendée, 7e de l'étape 4 et 8e de la Solitaire - 1er bizuth) : "C’est une journée exceptionnelle pour moi mais elle aurait pu tourner au drame à peu de chose près. A environ 10 milles de l’arrivée, sur le dernier empannage, j’ai pris le tangon en pleine tête. Là, voile noir. Je ne me sentais vraiment pas bien, je saignais du nez abondamment. J’ai donc tout de suite prévenu la direction de course afin qu’ils me suivent au cas où je fasse un malaise. Finalement, je me suis remis doucement et j’ai pu terminer normalement la course. Plus de peur que de mal finalement, mais ça aurait pu être bien pire. J’ai pris conscience à ce moment que tout tient à vraiment peu de choses…
1er bizuth avec 3 victoires d’étapes, je suis un peu le « Beyou des jeunes ». Je suis vraiment fier de moi d’autant que parmi les débutants il y avait des clients ! Le combat a été rude et s’il a été beau, c’est que les adversaires étaient valeureux ! Je tiens notamment à souligner l’exceptionnel combativité de Xavier Macaire, mon dauphin, qui n’a rien lâché jusqu’au bout. En plus, avec 3 étapes dans les 10, je termine à une magnifique 8ème place, c’est une énorme satisfaction et la récompense de tout le travail qui a été fait depuis le début de la saison au sein du Pôle Vendée France. Ce résultat, je le dois aussi à Jules, mon préparateur, à Etienne, mon entraîneur, et à tous ceux qui me soutiennent et m’encouragent."
Frédéric Rivet (Vendée 1, 12e de l'étape 4 et 32e de la Solitaire) : "C’est: "Je suis vraiment satisfait de finir cette Solitaire sur cette bonne note. Je pense que j’ai vraiment manqué de réussite sur l’ensemble de l’épreuve. Je fais 2 belles manches de 12ème sur les étapes 2 et 4 mais je paye très cher mes prises de risque sur les étapes 1 et 3. C’est dommage mais ce que je préfère retenir, c’est ce que j’ai montré sur cette dernière étape, à savoir ma capacité à être devant avec les meilleurs, à être offensif et à mener la flotte. Ca, c’est vraiment positif et je suis persuadé que ça finira par payer."
Jeanne Grégoire (Banque populaire, 29e de l'étape 4 et 17e de la Solitaire) : "Elle est envoutante cette course, jusqu’au bout vraiment j’y ai cru ! A 5 milles de la ligne d’arrivée, tu te dis que les écarts sont faibles et que tout ce que tu as donné, tout ce que tu es allée chercher au fond de toi même va payer… J’ai tenté des coups jusqu’à la fin… Je suis déçue car le résultat n’est pas à la hauteur de mon niveau mais je ne peux pas me reprocher de ne pas m’être battue. 17e au classement général, ce n’est vraiment pas terrible : maintenant, j’ai une très bonne raison de revenir l’année prochaine !"
Jean-Pierre Nicol (Bernard Controls, 38e de l'étape 4 et 15e de la Solitaire à 2 h 31 min et 21 sec) : " "Au départ, à la bouée sous le vent, je manœuvrais et j'ai affalé le spi un peu tard. J'ai fait une mauvaise manip avec mon pilote et je suis allé frotter deux autres concurrents. Il n'y a pas eu de gros dégâts, mis à part le fait que je me suis retrouvé dans les derniers de la flotte. Après il y a eu cette option à l'île d'Yeu, je voyais le coup venir et ça m'a bien remis dans le match. Il y a eu un enchaînement idéal des choses jusqu'à Penmarch. Le scénario était parfait, j'étais dans le paquet de tête, devant même. Mais le revers de la médaille de tout ça, c'est que je me suis pas mal dépensé pour y arriver et qu'à un moment, je me suis senti très faible dans la bataille de virements de bords à la pointe Bretagne. Je n'ai pas eu d'autre choix que de continuer. Je ne suis pas allé dormir. Je me suis battu contre moi-même. Après la pointe Bretagne, je suis allé faire un somme et au réveil, j'avais l'impression de ne rien avoir récupéré. Du coup j'ai attaqué la dépression orageuse dans un esprit pas très conquérant. J'avais un schéma en tête qui était de passer l'axe de ce phénomène et d'aller dans l'Est. Mais, je ne me suis pas aperçu qu'en faisant ça, j'allais dans la molle et j'y restais. C'est allé vite et une fois dedans, le mal était fait. Ça a été très dur moralement. Je me voyais dans un schéma parfait et quand j'ai vu ceux avec lesquels je me battais partir, c'est un rêve qui s'est écroulé. J'ai vécu les dernières 24 heures en voyant la course m'échapper..."
Romain Attanasio (Savéol, 26e de l'étape 4 et 11e de la Solitaire) : "Ça y est, c’est terminé ! Bon, je ne suis pas très bien parti aux Sables mais j’ai rapidement repris le rythme. En fait j’ai fait tout le bord de près après le parcours de dégagement, je n’avançais pas comme je le souhaitais sans comprendre pourquoi, j’ai eu un peu peur, j’ai re-réglé mon mât et « ouf » c’est reparti ! Je pense que j’avais juste une algue coincée dans ma quille mais c’était agaçant de ne pouvoir rien faire ! Ensuite il y a eu le fameux passage du raz de Sein où je m’étais dit depuis le début que je prendrais à droite, puis finalement j’ai cru mieux de prendre à gauche, ça ne m’a pas fait prendre d’avance malheureusement ! J’ai réussi à bien me remettre dans le match cette nuit, après mon empannage, j’étais près du paquet de tête, dommage que je n’ai pas réussi à totalement recoller. La flotte était vraiment très compacte pendant toute cette manche, ça s’est joué en très peu de temps entre les premiers et le reste de la flotte. Je ne suis qu’à 30 minutes du vainqueur, sur 3 jours de course ce n’est pas mal !"
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