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Loeb le magnifique

ParAFP

Publié 10/04/2005 à 20:00 GMT+2

Sébastien Loeb (Citroën) a remporté le Rallye de Nouvelle-Zélande devant le Finlandais Marcus Grönholm (Peugeot) et le Norvégien Petter Solberg (Subaru), dimanche. Le Français, grâce à ce succès, revient à un point de Solberg au classement du Mondial. Ci

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Crédit: Eurosport

[10/04/05] - Sébastien Loeb (Citroën Xsara) ne pouvait rêver mieux qu'une victoire au rallye de Nouvelle-Zélande, quatrième des seize épreuves du Championnat du monde, dimanche à Auckland. En s'imposant brillamment devant le Finlandais Marcus Grönholm (Peugeot 307) et le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza), le Français a ainsi mis un terme à une période de malchance, une succession d'ennuis en Suède (moteur) puis au Mexique (protège-carter et suspension).
WRC 2005, Nlle-Zélande : Loeb (Citroën) sur sa victoire
Avec ce succès, le deuxième cette saison, le douzième de sa carrière, Loeb est revenu dans l'ombre de Solberg, à un point seulement de son rival norvégien au Championnat. "Cela se présente mieux maintenant après deux rallyes à problèmes. Cela semble même bon", se délectait le pilote Citroën à l'arrivée à Auckland.
Impressionnant, le Français avait rapidement fait comprendre à Grönholm et Solberg qu'ils devraient revoir leurs ambitions à la baisse. Loeb arrivait pourtant sur un terrain hier défavorable, sur des routes qu'affectionnent particulièrement le pilote Peugeot, vainqueur à trois reprises (2000, 2002, 2003), puisque semblables à celles de sa Finlande, et Solberg, victorieux l'an passé.
"Trop rapide"
Et ce, même si le champion 2003 jouait la carte de la satisfaction dimanche soir. "C'est mieux que je ne l'espérais le premier jour mais nous avons souffert sur cette surface dure. Je suis très heureux de cette troisième place", tentait de se convaincre Solberg. Sa mine défaite en disait long sur sa déception d'avoir été "laminé" à la régulière par le petit français.
Dès vendredi soir, Grönholm, lui, ne se faisait déjà plus guère d'illusion. "No chance. Seb vole littéralement. Ils ont trouvé quelque chose au niveau des pneus", confiait-il en aparté. Le Finlandais devait avouer à l'arrivée que, dès le premier jour, il se savait battu. Définitivement. "Nous avons vu que Loeb était trop rapide, que l'on ne pourrait pas se hisser à son niveau" , reconnaissait Grönholm.
WRC 2005, Nlle-Zélande : Duval (Citroën) à l'arrivée
En optant pour des "gommes dures", la nouvelle évolution Michelin, Loeb s'était donné les armes pour attaquer à outrance, creuser un écart important dans les deuxièmes "boucles" de l'après-midi, vendredi. Mais aussi samedi. Grönholm et Solberg étaient distancés, les autres relégués dans un combat d'arrière garde. Même le Belge François Duval (Citroën Xsara) occupé surtout à assurer ses premiers points de la saison, terminait seulement à la quatrième place.
WRC 2005, Nlle-Zélande : Fréquelin (Citroën) à l'arrivée
"Tout a changé"
Une grosse "chaleur" dans l'ES11 n'avait pas suffi à calmer les ardeurs du champion du monde. "Dans l'affaire, je n'ai perdu que 2 ou 3 secondes", rigolait l'intéressé. Et au départ dimanche, le doute ne subsistait pas. En dépit de cela, pendant que l'Estonien Markko Märtin (Peugeot 307) arrachait la cinquième place au Finlandais Toni Gardemeister (Ford Focus), Loeb tenait à un mettre un point final à sa formidable aventure néo-zélandaise en établissant un dernier scratch (ES20).
Le champion du monde français s'adjugeait par la même le record de Whaanga Coast après celui de Bull (ES14), la plus longue épreuve chronométrée (31,73 km), deux records détenus jusque-là par... Grönholm. "Mon pilotage et mon expérience du terrain ici ont évolué, la Xsara aussi, analysait Loeb. On a travaillé sur toute la voiture depuis l'année dernière. Si on fait l'analyse, il y a tout qui a changé. Que ce soit le moteur, les différentiels. En amortisseurs et en ressorts, on n'est pas tout a fait pareil non plus. Les pneus sont différents".
Loeb qui revient en force, Citroën qui se replace derrière Peugeot chez les constructeurs, les raisons de se réjouir étaient nombreuses pour Guy Fréquelin et son équipe dimanche soir à Auckland après les inquiétudes des dernières semaines.
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