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"Comprendre"

ParCitroën Racing

Publié 04/04/2005 à 12:00 GMT+2

Après les trois premiers rallyes 2005, l'heure n'est pas à l'inquiétude chez Citroën Sport mais Guy Fréquelin, son directeur, reconnaît que la situation n'est pas très confortable. Entretien.

C'est la troisième apparition de Citroën en Nouvelle-Zélande. Cette année, vous y arrivez en position moins favorable au classement "Constructeurs"...
Guy Fréquelin : Cinquièmes à quinze points, les données brutes sont rudes, mais la sanction est logique. Compte tenu du barème du championnat, on se met en danger en terminant trois courses de suite avec une seule voiture. Ceci ne nous était jamais arrivé depuis que nous sommes à temps complet dans la compétition. Sur ce départ difficile, nous réfléchissons, nous analysons, nous essayons calmement de comprendre. Une convergence d'évènements défavorables mène rapidement à la tentation d'accuser la malchance. Je suis toujours méfiant vis-à-vis de cette démarche, qui est souvent une façon un peu facile de se dédouaner...
La fiabilité était pour Citroën une citadelle imprenable. Voyez-vous dans le déroulement des trois premières courses une ligne de fracture pouvant remettre cet acquis en cause ?
G.F. : Non ! Rien à noter dans ce domaine à Monte Carlo. En Suède, peut-être sommes-nous les premiers à payer pour la règle du moteur devant disputer deux courses. En ce qui concerne le Mexique, nous n'avons pas d'explication logique concernant la défaillance de la bride de jambe de force d'amortisseur de Seb. Nous montons sur la voiture de François un radiateur neuf qui se révèle immédiatement défaillant. La fiabilité, c'est un état d'esprit, une façon de travailler : sur ces deux points, l'équipe est à son niveau habituel. Quoiqu'il en soit, nous avons décidé de hausser encore les standards de validation de nos pièces...
Etes-vous satisfait de votre préparation pour la course néo-zélandaise, et, classiquement, quel objectif allez-vous fixer à vos troupes ?
G.F. : Chaque année, nous préparons la Nouvelle-Zélande très loin de la Nouvelle-Zélande, puisque les essais sont interdits dans ce pays. Ceci induit une variante importante, qui tient dans la ressemblance du terrain utilisé avec celui qui nous attend... et qui ne ressemble à aucun autre. Cela dit, nous avons maintenant une idée assez précise des qualités que doit avoir notre Xsara pour être efficace. Nous avons accompli un incontestable pas en avant. Reste à l'évaluer à l'aune de ce qu'auront fait nos concurrents. En terme de classement à l'arrivée, il nous faut exactement les positions que nous occupions lors des trois premières courses avant que nos affaires ne se gâtent. Une voiture sur le podium, la deuxième dans les cinq premiers...
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