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Loeb : "Je suis impatient"

ParCitroën Racing

Publié 11/03/2005 à 13:45 GMT+1

Après l'asphalte du Monte-Carlo et la neige suédoise, la terre du rallye du Mexique est un thème qui réjouit Sébastien Loeb. Le champion du monde évoque son "goût du pilotage sur cette surface". Il s'avoue aussi impatient de se faire "une idée précise du

Eurosport

Crédit: Eurosport

En 2003, vous n'aviez effectué que les reconnaissances, mais vous aviez un bon "feeling" de l'épreuve. Ce sentiment positif a-t-il été confirmé en 2004 ?
Sébastien Loeb : Oui ! Le pays, la chaleur de l'accueil sont remarquables. Globalement, le rallye est &lsquosympa', les routes sont assez rapides et pas trop cassantes. J'aime bien. La chose qui surprend le plus au début, c'est la perte de puissance, inévitable vu l'altitude. On la ressent énormément, d'autant plus d'ailleurs qu'on a tendance à se focaliser dessus... et puis on s'adapte, on s'habitue et on n'y fait plus attention. De toutes façons le problème est le même pour tous. Je n'ai pas terminé, mais j'ai pu voir que nous étions dans le coup. Carlos l'a prouvé ensuite...
Retrouver la terre, et ne pas avoir à ouvrir la route, c'est plutôt bien...
S.L. : L'an dernier, il avait beaucoup plu la veille du départ, en pleine saison sèche, et ça m'avait bien arrangé en ne pénalisant pas ma position d'ouvreur. Ne pas rouler devant est un avantage, mais quand on ouvre le premier jour, c'est bien aussi : cela signifie que l'on est en tête du championnat. Alors tous comptes faits, je préfère ouvrir ! L'an dernier, j'ai occupé souvent cette position et je m'en suis plutôt bien sorti, avec, une fois ou deux, comme au Mexique, un petit coup de pouce de la pluie... Cela dit, je suis impatient de retrouver la terre. Par goût du pilotage sur cette surface, de la glisse. Et aussi pour voir où en est l'équilibre des forces, notamment dans le match entre les deux manufacturiers qui équipent les WRC en pneus...
Leader du championnat l'an dernier à la même époque, vous disiez que la pression, on l'a quand on est derrière. C'est encore vrai ?
S.L. : Au Mexique, nous savons qu'il faut terminer pour contrer toute échappée dans les championnats. Les leaders actuels, Toni Gardemeister et Markko Märtin, prouvent l'importance de la fiabilité. En ce qui me concerne, je suis à hauteur de Petter Solberg et Marcus Grönholm est un peu derrière. La situation est loin d'être désespérée, les écarts dans les championnats ne sont pas creusés, on peut attaquer sans faire de bêtises. Nous aurons, au terme de ce rallye, le premier sur la surface la plus importante du championnat, une idée précise du rapport des forces 2005... Je crois que nous pouvons réaliser au Mexique une bonne opération !
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