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"Une question de bravoure"

Eurosport
ParEurosport

Publié 31/07/2008 à 08:15 GMT+2

Mikko Hirvonen (Ford WRT) endosse volontairement l'étiquette de favori du Rallye de Finlande. Quasiment nécessaire vu son acquis presque inné sur le terrain et sa faible avance sur Sébastien Loeb (Citroën WRT) au championnat.

Au pays des 1000 lacs, Sébastien Loeb bute comme le commun des non-Nordiques sur la concurrence locale. Depuis des années, mais il n'y a là rien d'embarrassant. Seuls les Latins Carlos Sainz (1990) et Didier Auriol (1992) ont réussi à s'immiscer au palmarès de cette prestigieuse épreuve WRC, dont le caractère spécifique -des routes aussi rapides qu'étroites magnifiées par des sauts à la testostérone- excite les convoitises. Bref, un Finlandais est aussi dur à déloger de la première place qu'un Français peut l'être sur l'asphalte corse ou allemand…
Dans ce contexte, Mikko Hirvonen (Ford Focus WRT) est le favori évident de la 9e des 16 manches du championnat du monde, qui débute jeudi soir, par une super-spéciale spectacle à Killeri. Vainqueur de l'épreuve avant la pause estivale, en Turquie, leader du Mondial avec trois points d'avance sur le génie tricolore (59 contre 56), le pilote de la Ford Focus du team officiel World Rally Team est prêt à justifier le numéro 3 de Marcus Grönholm, qu'il a tout fait pour récupérer cet hiver pour signifier une succession qu'il entendait assumer. Le grand Marcus a été deux fois champion du monde (2000, 2002) et a remporté sept des huit derniers Rallyes de Finlande (2000, 01, 02, 04, 05, 06 et 07).
"Ce rallye c'est une question de bravoure, de précision et de confiance dans les notes", annonce Mikko Hirvonen, avant de passer aux souvenirs. "J'allais dans ces spéciales quand j'étais petit, pour voir passer mes héros, Markku Alen et Ari Vatanen. Ma famille et mes amis seront tous là et ce serait fantastique de monter sur la première marche du podium, devant eux, dimanche après-midi. Mais beaucoup de pilotes peuvent m'empêcher d'y arriver" .
Latvala et son grain de sel
"Il y a un peu plus de pression sur moi pour gagner en Finlande que sur d'autres rallyes mais rien d'insurmontable", juge-t-il. "Je suis impatient car c'est la première fois que je débuterai mon rallye à la maison en leader du championnat. Ce rallye n'est que courage, confiance en les notes et précision. Il n'y a tout simplement pas de place pour l'erreur". En fait, un meilleur résultat que Loeb est presque indispensable pour lui car trois des quatre rallyes qui suivront (Allemagne, France, Espagne) se dérouleront sur un bitume où son adversaire a toujours dominé, sauf accident.
On lui a souvent reproché de remporter des épreuves par défaut cette année, et d'être parfois chahuté par son coéquipier, Jari-Matti Latvala, 23 ans. Ce dernier est disposé à jouer ce rôle "tout feu, tout flamme" qu'il aime tant et qui lui a parfois coûté cher. "Ce serait spécial de gagner sur mon sol", prévient-il sans réserve. "La victoire est plus considérée ici que sur d'autres rallyes. Ça exige une solide expérience et je dois être capable de piloter à fond pour finir sans commettre d'erreur. Quiconque ambitionne de gagner ce rallye doit l'avoir disputé entièrement au moins deux fois. J'ai fait ça et j'en ai même pris le départ en trois occasions.
Je connais des tronçons des nouvelles spéciales de samedi, certaines sont plus étroites que les traditionnelles routes larges de la 2e étape. Je me sens très confiant après avoir fini 2e en Turquie le mois dernier. J'ai fait une erreur en Argentine et en Italie et j'ai eu des problèmes en Grèce avant ça. Mon résultat en Turquie a été un grand soulagement. Ça m'a fait donné un vrai coup de fouet de me battre avec Mikko [Hirvonen] et Sébastien Loeb et j'ai gardé cette confiance lors de la pause estivale".
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