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Sébastien Loeb (Citroën) juge l'ES14 du Monte-Carlo : "Une spéciale de merde"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 20/01/2013 à 01:46 GMT+1

Le leader Sébastien Loeb (Citroën WRT) a été le premier concurrent à avoir le sentiment d'être tombé dans un traquenard au début de la dernière étape du Monte-Carlo, samedi.

2013 Monte-Carlo Citroën Loeb

Crédit: Citroën Communication

Le leader du 81e Monte-Carlo, Sébastien Loeb (Citroën WRT), a poussé un coup de gueule à l'arrivée de l'ES14 "Moulinet - La Bollene Vesubie" (23,54km), qu'il a attaqué en premier sur la route, samedi à 15h11. "Une spéciale de merde", a dénoncé le nonuple champion du monde, six fois vainqueur de l'épreuve en huit participations. "C'était inconduisible : il y avait de la soupe partout. C'était impossible à piloter dans les lignes droites : si on allait à plus de 30km/h, on sortait. C'était épouvantable. On a fait la trace pour les autres".
Sur ce secteur traditionnel du Monte-Carlo, le Russe Evgeny Novikov (Ford M-Sport) a tapé au premier kilomètre et arraché une roue. Il était troisième au classement général. Le Finlandais Jari-Matti Latvala (VW) a aussi a abandonné sur le parcours, victime d'une sortie de route (voir la photo). Il était cinquième. Ces deux retraits ont permis à Dani Sordo (Citroën WRT) et Mikko Hirvonen (Citroën WRT) de remonter aux troisième et quatrième rangs au classement général. "Incroyable. Je n'avais jamais été dans un truc pareil. Il n'y avait absolument aucun grip", a rapporté le quadruple vice-champion du monde finlandais. Enfin, son compatriote Juho Hänninen (Ford M-Sport), 7e au général, a également laissé tous ses espoirs dans cette spéciale.
Ostberg : "Nous n'avons pas le contrôle des voitures"
Neuvième dans l'ordre de passage, l'espoir français Bryan Bouffier a profité de la trace faite par ses prédécesseurs pour signer le scratch, 29"1 devant le jeune Norvégien Mads Ostberg (Ford M-Sport), et respectivement 42"2 et 52"7 plus vite que ses compatriotes, Sébastien Ogier (VW) et Sébastien Loeb (Citroën WRT). Bouffier, qui dispute son premier rallye à bord d'une WRC, a confirmé qu'il n'avait jamais vu pareilles conditions. "C'était vraiment l'enfer", a souligné Ogier, deuxième de l'épreuve d'ouverture du Mondial.
"Je veux faire cette recommandation aux spectateurs : faites attention, nous n'avons pas le contrôle des voitures", a lancé de son côté Mads Ostberg (Ford M-Sport), véritablement inquiet au sujet des deux autres passages programmés dans cette spéciale (ES16 et ES17).
Pour ajouter à ces problèmes de sécurité, le nouveau chronométreur officiel choisi par la FIA a montré de nouvelles graves défaillances dans la transmission des temps partiels en direct, ne permettant pas aux équipes d'identifier exactement où étaient leurs équipages.
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