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Athlétisme I La France vise "le top 3 européen" à long terme : "C'est un grand challenge...", déclare le DTN de la Fédération Frank Bignet
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Publié 16/12/2025 à 20:54 GMT+1
L'athlétisme français espère "s'inscrire dans le top 3 européen de façon durable" a assuré mardi le DTN de la Fédération Frank Bignet, dont le nouveau projet de performance s'étendra jusqu'aux Jeux Olympiques de 2036. Jean Galfione se veut lui aussi positif pour l'avenir.
Jean Galfione
Crédit: Getty Images
Frank Bignet fixe le cap. Pour le DTN de la Fédération d'athlétisme, l'objectif est de "s'inscrire dans le top 3 européen de façon durable".
"Cet objectif renvoie à cette capacité d'obtenir des médailles, on veut contribuer à la réussite du sport français et c'est un grand challenge qui nous est confié", a indiqué le DTN lors d'une conférence de presse au siège de la FFA, à Paris.
Présent à ses côtés, Jean Galfione, champion olympique à la perche en 1996 et nommé en mai dernier pour "renforcer" la haute performance, aura notamment fort à faire pour redonner de l'allant à une discipline en souffrance depuis plusieurs années.
Après des Jeux Olympiques à domicile décevants, à peine sauvés par la médaille d'argent obtenue par Cyréna Samba-Mayela sur 100 m haies, les Bleus ont connu des championnats du monde de Tokyo plus positifs : 16 places de finalistes (contre 10 à Paris), dont un titre pour Jimmy Gressier sur 10.000 m et une médaille de bronze sur 5.000 m.
De quoi positionner la France en 7e nation européenne au tableau des médailles au Japon. "On a les entraîneurs et les athlètes pour (gagner davantage), a estimé Jean Galfione auprès de l'AFP, il faut parfois le dernier coup de pouce. Faire des records, ce n'est pas l'idée mais essayer de faire mieux. Est-ce que ce sera en 2028 ? Je l'espère..."
Il faut bonifier nos forces vives
L'ancien perchiste, qui a également consacré une partie de sa carrière à la voile, n'aura que trois ans pour tenter de renverser la tendance à Los Angeles, entouré de plusieurs accompagnateurs. "Il faut bonifier nos forces vives, dit-il, on connaît les athlètes qui peuvent ramener des médailles aujourd'hui et on doit y être attentifs".
L'une des clés de la réussite, selon lui, est de tisser une "relation de confiance". "Il y a ce besoin d'être écouté, de savoir ce dont ils ont besoin", explique Galfione. "J'ai envie de les accompagner pour qu'ils arrivent à passer cette fameuse marche du très haut niveau, au podium. Elles n'est pas très haute à partir du moment où on arrive à l'intégrer".
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Korir s'offre le record à Valence
Video credit: Eurosport
Parmi les points présentés mercredi figure aussi la volonté d'"offrir un statut social aux athlètes" au travers notamment de "la création d'une société de coopérative d'intérêt collectif (SCIC)" pour aider des athlètes "à travers des contrats de travail".
"On essaie de leur donner une zone de confort car on leur demandera de prendre des risques pour aller chercher un résultat", a détaillé Frank Bignet. Autre nécessité, celle d'"accompagner au mieux l'athlète au quotidien", avec notamment la volonté "de renforcer l'Insep en termes de compétences et de moyens", tout en "acceptant que d'autres voies sont possibles", comme le désir de certains de partir s'entraîner aux États-Unis.
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