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Bydgoszcz: Renaud Lavillenie passe 6,08 mètres à la perche et devient le 2e performeur de l'histoire

Maxime Dupuis

Mis à jour 01/02/2014 à 00:19 GMT+1

Renaud Lavillenie a passé la barre des 6,08 mètres, vendredi à Bydgoszcz. Le Français devient le deuxième performeur de l'histoire, derrière Serguei Bubka.

Eurosport

Crédit: Eurosport

On l'avait quitté contrarié après l'imbroglio de Rouen et son record de France gâché par un invraisemblable concours de circonstances lors du contröle anti-dopage qui s'ensuivit. Renaud Lavillenie a rapidement digéré. Oubliés les 6,04 mètres. Le champion olympique de la discipline est allé encore plus haut, vendredi à Bydgoszcz. En Pologne, le Français a passé sans sourciller les 6,08 mètres. Et ceci dès son premier essai. Il s'est ensuite attaqué au record du monde de Bubka et a demandé 6,16 mètres. Sans réussite.
Pour Lavillenie, il s'agit d'un nouveau record de France. Mais là n'est pas l'essentiel. Parce que le Clermontois devient tout simplement le deuxième performeur de l'histoire derrière l'unique Serguei Bubka, qui avait porté le record du monde à 6,15 mètres en 1993. Et compte les six meilleures performances de l'histoire à la perche. Mais derrière l'Ukrainien, on retrouve désormais un Tricolore, Lavillenie. Steve Hooker, 6,06 mètres en 2009, est maintenant le troisième homme "le plus haut de tous les temps". Renaud Lavillenie n'a "que" 27 ans.
Lavillenie est monté sur tous les podiums depuis 2009, l'année de son éveil international. Il ne lui manque que l'or des Mondiaux en plein air. Troisième en 2009, il a dû encore se contenter de cette place en 2011, mais cette fois dans la peau du favori. Il a été une nouvelle fois deuxième en 2013 à Moscou, derrière l'Allemand Raphael Holdzeppe. Sa brillante carrière s'inscrit dans un riche pedigree familial: chez les Lavillenie, on est en effet perchistes de génération en génération. Le grand-père entraînait déjà le père, et Renaud conseille son frère cadet Valentin, déjà un des meilleurs de la discipline dans l'hexagone. Renaud Lavillenie a laissé tomber, après le sacre olympique, l'entraîneur qui l'avait fait éclore, Damien Inocencio, pour le plus connu Philippe d'Encausse. Un choix délicat qui semble aujourd'hui porter ses fruits.
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