Lemaitre ne doublera pas

C.L. : A chaud, comme ça, je suis content de ma place. Je courais face à des gens qui avaient quasiment tous couru sous les dix secondes cette saison. Et puis il y avait surtout les deux favoris américains, deux cadors du sprint, Tyson Gay et Justin Gatlin. Donc, c'est bien.

C.L : C'est vrai mais je pense que ça aurait été difficile de descendre plus bas au niveau du chrono. On le voit avec Gay qui ne court qu'en 9"99. Il a eu du mal à passer sous les dix secondes. C'était une course assez lente. Il ne faisait pas aussi chaud que d'habitude. Heureusement, il s'est arrêté de pleuvoir. A présent, je dois relativiser. Mais c'est vrai que ce temps, ce n'est pas ce que je recherchais.

C.L. : Le départ était bon. C'est le temps de réaction qui a été moyen par rapport à celui de mes adversaires. Voilà, quand ce n'est pas le départ (qui n'est pas bon), c'est le temps de réaction (sourires)... Malheureusement, j'ai toujours des petits problèmes pour lancer ma course de façon optimale. J'ai essayé d'être au coude à coude. Je suis bien remonté ensuite. Je me suis bien battu. J'ai fait du Lemaitre tout craché. Sur la fin, c'était compliqué de passer devant car cela reste des grands sprinters. Mais bon, 10"08 dans des conditions pareilles, ce n'est pas si mal. Ça aurait pu être mieux, surtout au niveau du temps. C'est comme ça.

C.L. : Oui. Mais si on se réfère à la hiérarchie, je suis mieux que d'habitude puisque j'ai devancé des coureurs qui possédaient de meilleurs temps que moi cette saison. Ça prouve que je reste compétitif et combatif. C'est super ça.

C.L. : Un peu. Et puis, je n'ai pas forcément pu préparer ce 100m dans les meilleures conditions. Je n'ai fait que deux entraînements en un jour. Et ceux-là n'étaient pas intensifs.  

C.L. : Pas les deux. Je ne pense pas. L'objectif, c'est vraiment de faire une médaille. Je vais privilégier une distance. Je vais d'abord débriefer cette course avec "Pierro" (Carraz, son coach). Il me dira ce qui allait, et surtout ce qui n'allait pas. On va peser le pour et le contre pour chacune des distances. Ensuite, on prendra la décision de continuer ou non sur 100m.

C.L. : Après le meeting de Londres (13-14 juillet). C'est le dernier 200m avant les Jeux. Il faudra se demander si c'est sur cette distance que je suis capable d'avoir une médaille ou pas. C'est le plus important, je le répète.

C.L. : J'espère descendre sous ma référence de 2012 (20"31 à Angers). J'y crois. Je n'ai plus d'interrogation sur le 200m même si je n'en ai pas faits beaucoup cette année.   

C.L. : Je suis coincé entre ma distance préférée, qui est la distance reine, ou le 200m, une course sur laquelle j'ai plus de possibilités. C'est surtout le fait de vouloir faire une médaille qui va primer dans ma décision. Et si je veux monter sur un podium, je devrais faire un choix. C'est sûr.

C.L. : Bien sûr. Les JO se rapprochent. Helsinki m'a donné envie d'être à Londres dès maintenant.  J'ai hâte d'y aller.