"J'apprends toujours"

C.A. : "Il a été un athlète de haut niveau et il vit chaque séance d'entraînement avec beaucoup d'attention. C'est comme s'il redécouvrait l'athlétisme de haut niveau. Pour lui, c'est passionnant comme expérience. Il comprend par exemple les états de fatigue. Sur la récupération, sur la façon d'exécuter les exercices, il m'apporte son expérience. Même si on n'est pas toujours d'accord".

C.A. : "Il m'a appris des choses sur la façon qu'il avait d'aborder les compétitions, ses sensations au départ, les points particuliers à soigner. Je ne suis jamais dans la monotonie. J'apprends toujours. En plus, je suis dans une année particulière, difficile. Il m'apporte sa confiance. Son optimisme fait du bien. Ca fait toujours plaisir d'entendre dire par son entraîneur qu'on va aux Mondiaux pour un podium. Le secret de l'entraîneur? C'est de préparer son athlète pour le jour J".

C.A. : "J'ai encore des choses à intégrer. En peu de temps, j'ai fait un max de faux départs. Ce qui m'embêtait aussi, c'était de ne pas pouvoir accélérer. Maintenant, je peux allonger la foulée. A l'entraînement, je fais des "lattes+ de 2,35 mètres. Avant, à cause de l'appréhension de la douleur, il fallait que j'y pense pour ouvrir. Il faut que je me focalise sur ma course, rester dans mon schéma, sans penser à mes adversaires. Déjà, je vais m'occuper de me rapprocher des 11 secondes".