Paris 2024 - Renaud Lavillenie toujours en quête des minima après son échec à 5,60 m à Montbonnot-Saint-Martin
Mis à jour 20/06/2024 à 08:18 GMT+2
À un mois du coup d'envoi des Jeux olympiques de Paris 2024, Renaud Lavillenie a encore échoué à 5,60 m ce mercredi à Montbonnot-Saint-Martin. Désormais, le champion olympique 2012 a deux occasions pour réaliser les minima pour les JO : à Toulouse samedi et à Angers le 30 juin. "Je suis dans une situation forcément un peu compliquée", a-t-il lâché à l'issue du meeting isérois.
Renaud Lavillenie en quête des minima pour les Jeux olympiques de Paris.
Crédit: Getty Images
Encore raté. Après Clermont, Duszniki (Pologne), Pierre-Bénite et Le Bourget, Renaud Lavillenie n'a pas réussi à réaliser les minima (5,82 m), pour les Jeux olympiques de Paris 2024 (26 juillet au 11 août), ce mercredi à Montbonnot-Saint-Martin (près de Grenoble), à l'occasion de la réunion Perche des Alpes. L'ancien recordman du monde de saut à la perche (6,16 m en 2014, battu en 2020 par Armand Duplantis) a en effet une nouvelle fois échoué à 5,60 m.
Dans l'Isère, le Français de 37 ans a particulièrement manqué de réussite. À l'occasion de sa deuxième tentative à 5,60 m, le champion olympique 2012 était assez largement au-dessus de la barre, mais est retombé dessus. Puis lors de son troisième essai à la même hauteur, la barre a tremblé avant de tomber. Peu verni, Renaud Lavillenie est encore très loin des minima.
"C'est le pire des scénarios de se rater comme ça sur un troisième essai. C'est frustrant, a-t-il confié après le concours au micro d'Eurosport. Je m'attendais à tout et à rien aujourd'hui. Je n'étais pas forcément dans la facilité. Il m'a manqué clairement de la réussite. C'est forcément frustrant, car derrière, j'aurais pu continuer de pousser et trouver un peu plus de repères. Après, je ne suis pas venu pour rien. J'ai pris encore des infos."
"Au moins, ce qui est cool, c'est que j'arrive à faire un concours et des sauts avec de l'intensité et sans douleur"
Opéré en septembre dernier d'une rupture partielle d'un tendon au niveau des ischio-jambiers de la cuisse gauche, Renaud Lavillenie retrouve quelques sensations. "Au moins, ce qui est cool, c'est que j'arrive à faire un concours et des sauts avec de l'intensité et sans douleur. C'est une étape non négligeable dans mon cas." Cependant, la route est encore longue.
Mais le temps presse pour le Français qui aura encore deux occasions pour espérer accrocher son ticket in extremis pour les JO (à condition d'être sélectionné parmi les trois perchistes par la Fédération française d'athlétisme) : ce samedi au meeting de Toulouse et à Angers le 30 juin lors des championnats de France. "Je suis dans une situation forcément un peu compliquée. J'ai perdu un peu le rythme. Il faut que je force un peu là-dessus. Je vais rabattre mes cartes sur Toulouse et continuer. Il faut avancer", a-t-il conclu.
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Renaud Lavillenie a échoué à faire les minima olympiques lors du meeting du Bourget, samedi 15 juin 2024.
Crédit: Getty Images
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