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"Je reste dans la course"

ParAFP

Publié 14/05/2010 à 09:50 GMT+2

Le Jamaïcain Asafa Powell, ex-recordman du 100 m, dispute sa première ligne droite vendredi à Doha lors de la première étape de la Ligue de diamant. Il reconnaît la suprématie depuis deux ans de son compatriote Usain Bolt, absent au Qatar, mais il ne désarme pas.

2010 Doha Powell

Crédit: AFP

Que vous inspire les temps réussis par Usain Bolt?
Asafa Powell : Quand il a réussi 9.69, je me suis dit que ce n'était pas un mur pour moi mais quand il a fait 9.58 (aux Mondiaux-2009), je me suis dit "là c'est du sérieux". Il a abattu un mur. Tout va bien pour lui pour l'instant, il a disputé sa deuxième saison. Voyons cette année s'il est capable d'abattre un autre mur. Me concernant, je sais que je peux descendre. J'aurais pu courir 9.6 dans le passé mais à chaque fois les circonstances ont fait que je me suis relevé. On va voir ce qui se passe avec Tyson (Gay) mais je reste dans la course. Je sais que nous allons nous croiser une fois ou deux cette saison. Je ne suis pas concentré sur ce que fait Usain et qu'il soit là ou pas ne change rien à ce que je dois faire.
Etes-vous excité de courir cette nouvelle Ligue de diamant ?
A.P. : Une chose est sûre, je veux courir. C'est pour cela que je suis là. C'est la première étape de la Ligue de diamant, c'est sympa. Je vais faire de mon mieux pour ma première course sur 100 m de la saison. Et puis depuis 2006, c'est la première fois que je vais tenter de remporter un trophée récompensant l'ensemble de la saison. C'est excitant. Usain (Bolt), Tyson (Gay) et les autres arrivent. Il va y avoir quelques belles courses. Je suis content qu'ils nous offrent la possibilité de nous rencontrer.
Quelles sont les différences entre une saison avec grands rendez-vous, les J.O. ou les Mondiaux, et une année sans comme cette saison ?
A.P. : Une année de grand championnat, on doit être concentré sur cet objectif alors que sans Championnat, on ressent moins de stress lors des meetings. Lors de la phase de préparation, je ne travaille pas autant les longues distances comme le 400 m. J'ai peut être aussi ajouté un peu de musculation. C'est presque plus facile à gérer sans Championnat, il y a moins de stress. On vient, on court, on fait de notre mieux et on gagne de l'argent (sourires). Quand il y a un grand Championnat le planning doit être allégé avant le rendez-vous. Il faut 3 ou 4 courses maximum avant les grand rendez-vous mais pas plus.
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